Ce n'est pas la première fois qu'une franchise quitte la plateforme Apple et il serait maladroit de parler d'hécatombe lorsqu'on voit le nombre de titres disponible sur Mac à l'heure actuelle.
En revanche, les changements de propriétaires (et de stratégie via à vis du Mac) peuvent faire disparaitre des jeux. C'est le cas chez ID Software, par exemple, fervent défenseur des machines à la Pomme dans les années 2000, dont plus aucun titre ne sort sur Mac depuis le rachat par ZeniMax et le départ de John Carmack. Parfois, il s'agit aussi de problèmes techniques : le passage au 64 bit à marche forcé à récemment vu disparaitre Paladins par exemple, dont l'éditeur n'avait pas les ressources pour effectuer la transition.
Si vous êtes fans de Rocket League, il faudra vous faire une raison : le rachat du studio Psyonix par Epic Games l'an dernier semble avoir poussé l'éditeur à revoir ses plans. Les version Mac et Linux du célèbre jeu ne seront plus fonctionnelles en réseau dès mars prochain, même si le jeu continuera de se lancer en local.
L'éditeur justifie la difficulté de maintenir les plateformes Mac et Linux pour adapter de nouvelles technologies sans plus de détails. Pourtant, le titre (qui utilise l'Unreal Engine 3) est compatible 64 bit et Epic a toujours été un grand supporter du Mac. La raison est sans doute à chercher du côté des frais de maintenances (serveurs etc.), le jeu accusant déjà 4,5 ans et ne rassemblant sans doute pas assez de joueurs pour continuer à maintenir toutes les plateformes. Les priorités d'Epic ne sont sans doute pas les mêmes que celle d'un petit éditeur en matière de rentabilité.
Si vous ne voulez pas vous contenter des matchs locaux ou en écran partagé, il faudra donc passer par BootCamp ou jouer sur un gros PC. Précisons enfin que Psyonix n'est pas un si mauvais élève, quantité de jeux sur Steam n'ont pas encore passé le cap du 64 bit et ne seront sans doute jamais compatibles avec les Mac récents.
