Décidément, il se passe des choses bizarres ces temps-ci sur Airbnb. Après une histoire d'orgie géante organisée dans un appartement loué sur le site, l'entreprise doit maintenant faire face à des cas de passes de prostituées à New-York.
Jessica Penzari pensait louer son appartement à une militaire : elle m'a dit qu'elle était dans l'armée et qu'elle avait besoin d'un endroit où rester avant d'être déployée affime-t-elle. La femme aurait également demandé des conseils d'endroits où sortir avec ses amis ce qui a contribué à ne pas éveiller les soupçons de Jessica. Malheureusement, elle a reçu un appel de la police après une altercation entre un client et sa locataire de passage concernant le prix de son massage car la femme était en fait une travailleuse du sexe.
En rentrant, Jessica a donc découvert chez elle la carte de visite de sa locataire ainsi qu'une dizaine de préservatifs. Une call-girl interrogée par le New-York Post affirme que la pratique est courante et permet aux agences d'économiser beaucoup d'argent par rapport à la location de chambres d'hôtel : c'est plus discret et bien moins cher. Les hôtels ont des concierges et des caméras, ils posent des questions alors que dans les appartements c'est entrée libre en général. L'opération permettrait aux agences d'escort d'économiser entre 200 et 300$ par nuit. Elles s'occuperait par la suite d'optimiser l'utilisation de l'appartement avec leurs filles. Espérons que leur système de gestion de leur salle de réunion est plus performant que dans certaines entreprises.
Airbnb, de son côté, a proposé à Jessica de la reloger dans un hôtel, avec room-service inclus, le temps de changer la serrure de sa porte, de nettoyer son appartement et de remplacer ses coussins et autres effets personnels qui auraient pu être souillés. Elle a par ailleurs affirmé que toute l'industrie de l'hospitalité devait faire face à ce genre de problèmes et qu'elle n'avait aucune tolérance pour ce genre d'activité.
