Alors qu'à ses débuts, Snapchat avait rapidement acquis une réputation d'application idéale pour les échanges coquins, en supprimant automatiquement les photos au bout de quelques secondes, le réseau social veut désormais se détacher de son image touchy pour devenir plus familiale, et surtout éviter que des contenus illégaux ne circulent par ses canaux.
Pour cela, Snapchat a lancé la semaine dernière son Safety Center afin de rappeler quelques règles à son jeune public ainsi qu'aux parents, notamment en ce qui concerne les clichés déshabillés. Le site explique ainsi que les snaps à caractère pornographiques, ceux mettant en scènes des mineurs dénudés ou en danger, ainsi que les photos prises à l'insu des personnes ou présentant des corps mutilés sont strictement interdits et répréhensibles par la loi.
Le Safety Center liste également quelques règles de base pouvant d'ailleurs s'appliquer à n'importe quel réseau social, sur l'utilité de définir des règles de visibilité pour ses publications ou encore la nécessité de varier ses mots de passe sur les différents services en ligne. En outre, bien que les snaps disparaissent des serveurs quelques secondes après avoir été visionnés par les destinataires, Snapchat rappelle que le système n'est pas infaillible pour autant et que les utilisateurs ont toujours la possibilité de faire une capture d'écran avant la suppression des photos ou vidéos. Enfin, en cas de harcèlement ou de publication contraires aux règles d'utilisation du service, les utilisateurs ont la possibilité de signaler ces contenus tout en bloquant leur auteur.
Il est amusant de voir à quel point la communication autour de Snapchat a évolué depuis quelques mois, pour redorer le blason du service souvent pointé du doigt pour ses contenus très explicites, et qui ont déjà placé la compagnie au coeur de plusieurs scandales chez les plus jeunes. Il y a quelques mois seulement, la fiche App Store de Snapchat affichait encore une photo de deux adolescentes en tenue apparemment assez légère, camouflées derrière un minuteur cachant leur absence de vêtement, une publicité qui avait d'ailleurs fini par une plainte de la part des intéressées.
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