La suite iWork a été mise à jour et offre une nouvelle interface utilisateur, de nouveaux thèmes, modèles, styles et animations. Jusque là, rien qui ne change fondamentalement la façon dont les logiciels sont utilisés. La principale valeur ajoutée d'iWork 2013 réside dans ses nouvelles fonctions de partage. La rédac' les a testées sur Keynote mais vous les retrouverez également sur Pages et Numbers.
Les utilisateurs pourront désormais créer des documents, les héberger sur iCloud et les partager grâce à une URL. Les personnes privilégiées qui auront reçu ce lien pourront modifier le fichier en live dans une interface web. Deux utilisateurs pourront donc travailler simultanément sur la même diapositive, ce qui est tout de même déconseillé en termes d'efficacité mais sachez que cela fonctionne sans conflit de version.
Prudence cependant, car le lien généré pourra être copié-collé-partagé à l'infini, aucune autorisation spécifique d'un utilisateur n'est demandée. Il ne semble pas non plus y avoir d'historique des documents auquel on pourrait revenir en cas de successions de bêtises, la fonction précédent étant limitée à quelques actions. Heureusement, la personne qui a créé le document reste propriétaire et peut à tout moment arrêter le partage pour limiter les dégâts.
En annonçant qu'iWork serait disponible gratuitement sur tous ses nouveaux produits, Apple semble vouloir marcher sur les plates bandes de Microsoft et de Google. Il est vrai que la prise en main de l'outil de partage est simple et que le fait de voir les éléments bouger en temps réel est impressionnant. Cette simplicité vaut également pour la gestion des paramètres de confidentialité, ce risque de représenter un frein dans un contexte professionnel pour des questions de sécurité. Apple peut encore améliorer ses outils collaboratifs, en témoigne le fait que l'interface web offerte par iCloud soit toujours en bêta.
