Si Jean-Daniel Guyot parle d'union et de fusion, sa société -Trainline for Business- s'est bel et bien fait racheter par Trainline, son homologue britannique.
Le montant de la transaction oscillerait autour de 170 millions d'euros selon TechCrunch (Les Echos parlent même de 200 millions), ce qui en ferait l'un des plus beaux rachats de sociétés françaises depuis le début de l'année. Le problème de ce marché, c’est que la tâche est gigantesque et que, dans ce cadre, toute aide est la bienvenue évoque le fondateur de Captain Train, dont le chiffre d'affaire de 2015 culmine tout de même à 72 millions d'euros. Cela reste toutefois nettement inférieur aux plus de 2 milliards d'euros générés par son nouvel acquéreur, qui jouit de l'avantage d'un marché très libéral des transports outre-Manche, et forcément plus favorable à ce type de plateforme.
Si certains déplorent qu'une énième pépite française passe sous pavillon anglais, on peut aussi se réjouir que des startup hexagonales attirent l'oeil des britanniques et génèrent de nouvelles perspectives de développement. Les équipes devraient rester en place à Paris, selon Jean-Daniel Guyot, qui espère bien conserver une entité continentale, désormais armée pour poursuivre sa belle croissance à l'internationale.
Rappelons que Captain Train propose de la vente de billets de train dans toute l'Europe et se positionnait notamment comme rival du site de la SNCF. Avec 1,3 millions de clients, toutes les équipes de Captain Train (que l'on croisait de temps à autres dans les meeting parisiens) ont de quoi être vraiment fières de cette réussite ! On leur souhaite beaucoup de courage et un immense succès dans cette nouvelle aventure.
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