Depuis 2012, Apple a racheté ses actions à un rythme effréné, dépensant souvent entre 10 et 20 milliards de dollars par trimestre, pour un total de 326,1 milliards de dollars. Maintenant que son nombre d'actions a doublé au cours de la dernière année, on pourrait se demander ce qui motive ce processus de rachat.
Luca Maestri a d'ailleurs rappelé à l'occasion des dernières résultats trimestriels : Nous avons versé près de 25 milliards de dollars aux actionnaires au cours du dernier trimestre. Nous avons commencé un programme de rachat accéléré d'actions de 10 milliards de dollars en novembre, qui a [porté] sur 30,4 millions d'actions. Nous avons également racheté 40 millions d'actions pour 10 milliards de dollars par le biais d'opérations d'open market. Et nous avons payé 3,5 milliards de dollars en dividendes et équivalents. Comme nous l'avons fait au cours des dernières années, nous communiquerons nos objectifs [...] lors de nos résultats du prochain trimestre.
La direction Cupertino procéderait à des rachats massifs d'actions car elle les considère considérablement sous-évaluées par les marchés financiers. Il s'agirait donc d'une manière de consolider la valeur de la firme. Ainsi, les 10 milliards dépensés sur le marché libre ont concerné des actions au prix moyen de 250 $, largement en deçà du prix actuel de 320 $. D'autant qu'à force de racheter ses propres titres, Apple booste la demande, ce qui fait monter les cours d'AAPL.
Cependant, les analystes doivent désormais tenir compte d'un nouveau facteur, basé sur la capacité de l'entreprise à attirer de nouveaux clients et surtout à conserver ceux existants, en proposant d'autres produits et services. En attendant, la firme vient de dépasser les 1400 milliards de dollars !
