La petite balise blanche d'Apple n'en finit pas de se faire remarquer et d'être détournée de son utilisation première, parfois dans un but totalement louable.
A l'origine, une audacieuse initiative de retraitement des déchets
En 2022, le gouvernement singapourien et la firme Dow (spécialiste des produits chimiques) se sont alliés dans un effort commun visant à transformer les semelles en caoutchouc et des composants intermédiaires de chaussures pour concevoir un matériau utilisé pour des terrains de jeux et des pistes de course. Une enquête sur le programme a déterminé que toutes les chaussures données n'ont pas été recyclées, mais ont plutôt été envoyées à l'étranger.
Des abus dans le programme !
En effet, c'est la très sérieuse agence de presse Reuters qui s’est lancée dans une phase d’investigations active. Ayant eu vent de quelques ratés dans ce programme, plusieurs journalistes ont donc secrètement placé des AirTags dans les semelles de onze paires de chaussures, histoire de suivre un peu leurs aventures.
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Dans une très longue enquête, il a été révélé que les chaussures tracées ont été prises en charge par un exportateur de marchandises d'occasion. Celui-ci aurait été embauché par une société de gestion des déchets appartenant au système de recyclage. Notons au passage qu'une paire semble avoir été récupérée par un seul individu dans le conteneur de tri, pour son usage personnel.
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A priori, les chaussures en question se sont retrouvées dans des magasins de seconde main, bien loin de l'objectif de la récolte ! Comme de précédentes affaires, les journalistes ont simplement utilisé l'application Localiser de son iPhone. Ils ont en effet retrouvé eux-même une des paires boostée avec un AirTag, dans une échoppe du pays. En effet, personne n'avait pensé à vérifier les baskets et à se débarrasser des petites balises.
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La réponse officielle !
En réponse, Dow a immédiatement ouvert sa propre enquête avec une agence gouvernementale et d'autres acteurs du programme. La firme a par la suite confirmé l’exclusion de ce spécialiste de l’occasion à partir du 1er mars. En revanche, on ne sait quelle suite pénale pourrait être donnée à l'affaire.
Cette firme internationale et renommée Dow a insisté sur le fait que les partenaires du projet ne tolèrent pas le retrait ou l'exportation non autorisé de chaussures collectées dans le cadre de ce programme et restent déterminés à protéger l'intégrité du processus de collecte et de recyclage.
