Sous Android, les performances des smartphones ont toujours eu beaucoup d'importance, notamment pour se démarquer sur un marché déjà très encombré.
Les constructeurs l'ont bien compris et n'hésitent pas à forcer un peu le destin. OnePlus a par exemple optimisé ses puces pour Geekbench, AnTuTu, Androbench, Quadrant, Vellamo, et GFXBench, en détectant le lancement des programmes, et en basculant sur une configuration plus musclée. Problème, en utilisation réelle, le smartphone cherche plutôt à économiser la batterie et à éviter la surchauffe, et ne propose donc pas autant de puissance.
Meizu et son Pro 6 font également des scores assez élevés sous Kraken, WebXPRT 2015, et JetStream, presque deux fois plus rapides qu'en temps normal. Chez XDA, on parle ouvertement de triche à grande échelle, avec des profils qui n'ont rien à voir avec la réalité.
A l'image de ce qui se passe actuellement dans le secteur automobile, les constructeurs sont donc accusés de ne pas jouer le jeu. Si l'appareil est effectivement capable de sur-performer dans certaines conditions, ce ne sera jamais le cas dans les jeux et les applications gourmandes, où la puce doit proposer des performances stables tout au long de la partie. Il faut dire qu'en l'absence de ventilation active, les puces jouent au yoyo et basculent régulièrement sur des fréquences plus faibles, afin d'économiser les batteries ou d'éviter la surchauffe.
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