Démontage de l'Apple Watch Series 3 : des "surprises" et une réparabilité moyenne
Par Didier Pulicani - Publié le
Comme on s'y attendait, les changements assez minimes d'une génération à l'autre, Apple ayant repris l'essentiel de l'architecture des précédentes modèles. Pourtant, en fouillant dans ses entrailles, ta toquante révèle tout de même quelques surprises.
Déjà, la batterie est légèrement plus grosse, avec 1.07 Whr (279 mAh à 3.82 V)—soit une augmentation de 4% par rapport à la Series 2 et ses 1.03 Whr, qui proposait à l'époque déjà 32% de capacité supplémentaires comparée au première modèle. Avec une puce plus économe, la nouvelle version affiche donc logiquement des chiffres légèrement en hausse (durant le sport notamment), même si -on l'a vu- l'autonomie est très réduite si on utilise la 4G ou le GPS.
Evidemment, cette nouvelle version embarque une puce LTE pour gérer les connexions cellulaires. Le site semble d'ailleurs s'accorder sur le fait qu'Apple avait prévu cette intégration de longue date, la position des antennes n'ayant pas bougé d'un fil.
Autre nouveauté, la présence d'un baromètre vers le micro, pour capter la pression extérieure et donner notamment des indications d'altitude. Sur la Series 2, la montre embarquait déjà une puce similaire, mais Apple refusait d'assumer sa présence. En revanche, toujours pas de boussole, un comble pour tous ceux qui utilisent Plans ou des applications de cartographie.
Avec une note de réparabilité de 6/10, iFixIt estime que l'on peut remplacer la batterie et l'écran moyennant quelques précautions. Toutefois, le reste des composants (dont la puce S3) nécessitera un remplacement pur et dur de la carte-mère. A noter la présente de vis
standards, mais vraiment très très petites, ce qui complique là-aussi le démontage.
iFixIt