Le trimestre finit de manière mitigée pour Facebook. En effet, tout d’abord, le réseau vient de dévoiler des résultats trimestriels supérieurs aux prévisions, notamment grâce à la croissance d’Instagram et à la hausse des ventes publicitaires.
Ainsi, le total des revenus a augmenté de 26% à 15,08 milliards de dollars (dont 14,91 milliards de dollars issus de la publicité) mais un bénéfice net à 2,43 milliards de dollars (contre 4,99 milliards de dollars, un an plus tôt). Ce résultat est d'autant plus important que le groupe pourrait faire face à une retenue de 5 milliards de dollars (pour Cambridge Analytica).
Il serait même question d’une seconde 3 milliards (de la FTC). Il s’agit en effet du montant impressionnant de la provision pour pertes envisagée pour couvrir d’éventuelles sanctions aux États-Unis. Il faut dire que les scandales liés à la confidentialité et au respect de la vie privée sont de plus en plus fréquents.
A cela s’ajoutent, des coûts en très forte hausse de 80,5%, correspondant principalement aux dépenses pour améliorer le contenu et la sécurité sur ses plateformes. Celui-ci a augmenté de 8% à 2,38 milliards, dépassant les estimations de 2,37 milliards.
Parmi les autres données importantes, on retrouve le nombre de comptes actifs. Les utilisateurs mensuels et quotidiens du réseau ont tous deux progressé de 8% par rapport à l’année précédente, atteignant 2,4 milliards et 1,6 milliard, respectivement, conformément aux prévisions. De fait, les actions de la société, qui ont grimpé de près de 40% cette année, s’offrent un modeste 5% hors cotation.
