Les tensions entre la Chine et les États-Unis ont repris de plus belle ces derniers jours. En effet, le Président Donald Trump semble vouloir prendre son temps pour régler la situation. Il s'est même dit prêt à attendre encore un an avant de conclure un accord commercial, laissant sous-entendre qu'il n'avait pas de délai pour y parvenir.
Il a également souligné qu'il ne signerait un accord que s'il s'agissait d'un bon accord. A son tour, le secrétaire au Commerce, Wilbur Ross, a déclaré sur CNBC que les États-Unis imposeraient des droits de douane à la Chine si rien ne changeait au cours des deux prochaines semaines. Une nouvelle plutôt rude pour les firmes concernées qui espéraient une sortie de conflit plus rapide -surtout à l'approche des fêtes ou de la nouvelle année.
En réaction, l'action Apple a perdu 3% en une journée, signant sa plus forte baisse depuis août dernier. Pour l'instant, la firme a compté sur les talents de fin diplomate de son CEO, mais depuis la visite de l'usine du Texas, l'attitude de ce dernier semble assez critiquée. Cette variation n'est pas prise à la légère à Wall Street, puisque la Chine représente 17% du chiffre d'affaires de Cupertino, et qu'elle constitue toujours un élément majeur de sa chaîne logistique.
Daniel Ives, de Wedbush, n'a pas tardé à indiquer qu'Apple plus que toute autre entreprise, avait beaucoup à perdre si cette guerre commerciale ne prévoyait pas de trêve avant longtemps. Malgré tout l'analyste conserve toute sa confiance et a réitéré sa cote de sur-performance et un objectif de prix de 325 dollars pour une action.
