Les ministres des Finances de l’UE ont donc décidé d'adopter une position très ferme à l'encontre des cryptomonnaies privées, comme le Libra de Facebook. Ces dernières ne devraient pas être autorisées à l’intérieur de l’UE, et ce, tant que les risques n’auront pas été clairement identifiés et régulés.
En outre, les ministres concernés ont également précisé travailler sur des règles européennes pour encadrer ces nouvelles monnaies. Ils soutiennent aussi les travaux de la Banque centrale européenne (BCE) en vue de la création d’une monnaie numérique publique.
Cette décision est sans réelle surprise, et confirme la ligne de conduite adoptée par le Vieux Continent depuis le début. En novembre dernier, le Conseil européen avait déjà soulevé les dangers liés par exemple à la protection des consommateurs, à la vie privée, à la fiscalité, à la cybersécurité et à la résilience opérationnelle, au blanchiment d’argent, au financement du terrorisme, à l’intégrité du marché, à la gouvernance et à la sécurité juridique.
