Vie privée : la vidéo surveillance "intelligente" de Marseille attaquée en justice
Par Laurence Trân - Mis à jour le
Le dispositif contesté -qui concerne une cinquantaine de caméras sur les mille huit cents installées- vise à repérer les comportements anormaux -notamment lors des manifestations- ou les colis suspects. Outre les possibles atteintes à la vie privée, l'action soulève également le défaut de consultation de la Cnil.
Une analyse d'impact et une consultation préalable de la Cnil étaient obligatoires avant la mise en œuvre du dispositif, estiment les demandeurs rappelant les articles 27 et 28 de la directive police-justice de 2016. Pour eux, ce type de traitement pourrait
engendrer un risque élevé pour les droits et les libertés des personnes physiques.
En l'espèce, la ville réfute toute captation de données biométriques. Elle estime qu'il s'agit d'une simple amélioration d'un système déjà existant :
le dispositif mis en place actuellement est en phase de test. Les différentes informations collectées ne sont pas traitées.
Source 1 et 2