La très discrète Laurene Powell Jobs vient d’accorder une interview au New York Times, au cours de laquelle elle a évoqué certaines périodes fortes de sa vie, comme son enfance dans le New Jersey, son activité philanthropique mais surtout ses 22 ans de mariage avec Steve Jobs.
La trente-cinquième fortune mondiale y dévoile un rapport assez spécifique avec l'argent, pour lequel elle dit n'éprouver aucune attirance, ni fascination -au contraire elle y voit un certain danger pour la société et un signe d'iniquité. Autant de raisons qui ont motivé la création de sa fondation Emerson Collective en 2004.
Partageant le même avis que Tim Cook sur la question, elle entend dépenser la totalité de ses deniers personnels pour des œuvres caritatives, et ce, dans des domaines bien particuliers : l'éducation, le sport mais également la presse (pour lutter contre les infox).
Revenant sur une célèbre citation de son défunt mari (entaille dans l’univers), elle y voit toutefois une dimension plus humble. Il ne s'agit pas forcément de révolutionner le monde mais de la volonté et la capacité de faire à son niveau, quelque chose pour l'humanité.
J'ai hérité mon argent de mon mari, qui ne se souciait pas de la richesse. Je le fais en l'honneur de son travail, et j'ai consacré ma vie à faire de mon mieux pour distribuer efficacement [cet argent], de manière à élever les individus et les communautés de manière durable …/… Je ne suis pas intéressée par les biens dont j’ai hérité, et mes enfants le savent. Steve n'était pas non plus intéressé par cela.
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