Au vu de la situation sanitaire, l'Arcep pourrait être amenée à revoir le calendrier de l’attribution des enchères mobiles 5G. Le régulateur des télécoms précise bien qu'il s'agit d'une éventualité et qu'aucune décision n'a été prise à ce stade.
L’Arcep ne sera pas en mesure de maintenir les enchères prévues à la mi-avril (pour des raisons opérationnelles liées à la mise en place du confinement. L’Autorité doit étudier différents scenarii de reports et se tenir prête à organiser les enchères quand nous en saurons plus. La position a été ensuite nuancée par son Président, Sébastien Soriano.
La France accuse déjà un certain retard dans l'adoption de la 5G, qui est déjà disponible dans plusieurs états membres de l'UE, dont l’Espagne, la Grande-Bretagne, l’Irlande, l’Allemagne et l’Italie (mais aussi la Suisse). Le désaccord entre l’Arcep et le ministère des Finances aura déjà eu raison du calendrier officiel.
En février, l'Autorité avait publié les noms des candidats aux quatre principaux lots de fréquences. Ces dernières -qui représentent en tout 200 mégahertz sur les 310- doivent, dans un premier temps, être attribuées au nouveau réseau. Sans réelle surprise, Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR viennent officiellement de faire acte de candidature pour l’attribution des fréquences 5G en France métropolitaine.
Elle avait également communiqué un nouveau calendrier : si elle prévoit de terminer cette phase d’attribution des fréquences en juin 2020, la 5G devrait donc être lancée chez les opérateurs dès le mois de juillet 2020. Pour l’outre-mer, le régulateur précise que la 5G devrait être lancée à La Réunion d’ici environ un an et d’ici environ deux ans à la Martinique, en Guadeloupe, en Guyane et dans les autres territoires.
