Ces derniers temps, Twitter multiplie les outils destinés à redorer son image, notamment au niveau de la lutte contre la désinformation et de la haine en ligne. Mais c'est sur le terrain de la confidentialité que le réseau a choisit de prendre le contre-pied de Facebook, affirmant ne pas craindre l’anti-tracking d’iOS 14.5. Lors de la conférenceMorgan Stanley Technology, Media, and Telecom, Ned Segal (directeur financier) s’est montré particulièrement confiant en déclarant que le réseau dépendrait peu de l'IDFA ou d’une identification particulière.
En réalité, il s'attend à ce que les restrictions d'Apple en matière d'IDFA uniformisent les règles du jeu. Sans nommer personne ou presque, il souligne que certaines entreprises ont mieux profité que d’autres des données mises à leur disposition. Mais avec cette nouvelle donne, tous auront les mêmes contraintes, l’occasion pour Twitter d’affronter la concurrence à armes égales. Cette situation aura un impact vraiment intéressant sur l'ensemble de l'industrie.
Enfin, Twitter prévoit d'attendre plutôt que de demander immédiatement à ses utilisateurs s'ils veulent opter pour le suivi via une fenêtre contextuelle. Se montrant plus réfléchi au vu de l’explosion médiatique de Mark Zuckerberg qui n’a pas vraiment séduit des utilisateurs), il fait montre de prudence en soulignant la portée d’une telle demande, aussi bien au niveau des conséquences juridiques (mais aussi financières) que des réactions des utilisateurs.
