Après People, Tim Cook s'offre une petite tribune dans les colonnes du Wall Street Journal. Il appelle à davantage de tolérance, dénonçant les actes de racisme systémique envers certaines communautés ou encore les conséquences inégales de la pandémie sur ces mêmes groupes.
Théoriquement, une maladie devrait tous nous affecter de la même manière. Mais en réalité, c'est le contraire. Nous avons tous vu, en temps réel, comment la discrimination structurelle et les obstacles surgissent en temps de crise. Dans nos communautés, tous les fardeaux -les taux d'infection et l'accès aux soins, les disparités économique, les défis de l'apprentissage virtuel avec la fermeture des écoles- touchent plus lourdement ceux qui sont déjà victimes d'inégalité.
À la fin de la pandémie, il estime qu'il relèvera de la responsabilité de tous de modifier cette situation et de veiller à un meilleur avenir, pour tous les individus, communautés, entreprises et gouvernements. Il en profite d'ailleurs pour faire un brin de promotion en rappelant les actions d'Apple et son engagement à construire de puissants outils d'apprentissage et à les [partager] librement avec des dizaines de milliers d'enseignants, d'éducateurs et de parents.
Pour moi qui ai grandi pendant le mouvement des droits civiques, il a été frustrant de constater le travail restant à faire, mais aussi encourageant de voir dans quelle mesure les personnes sont capables de bonne volonté et de mettre de côté leur confort personnel [...] pour exiger quelque chose de mieux. [ndlr : notons que Tim Cook fait ici référence aux années 60 et à Martin Luther King].
