Sundar Pichai évoque la réglementation à venir sur l'utilisation de l'intelligence artificielle, soulignant les dangers et opportunités des nouvelles technologies.
Dans une interview accordée au Financial Times, le dirigeant de Google/Alphabet précise qu'il ne fait aucun doute dans mon esprit que l'intelligence artificielle doit être réglementée. La seule question est de savoir comment l'aborder. L'homme évoque la nécessité de créer de nouvelles lois pour la conduite autonome ou la reconnaissance faciale (il précise sur ce point que son entreprise ne vend pas de logiciel de type de logiciels afin d'éviter les violations des droits de l'homme et la surveillance de masse), mais que dans certains cas, comme la santé, l'encadrement existant pourrait être adapté à l'usage de l'intelligence artificielle.
Pour Sundar Pichai, un plan commun pour les Etats-Unis et l'Europe serait essentiel afin de permettre l'élaboration de normes mondiales. Actuellement, les US préconisent une réglementation plus légère que l'Europe afin de favoriser l'innovation et les différences de visions et de réglementations entraîneront forcément des coûts supplémentaires pour les acteurs majeurs du marché (dont Google). Le dirigeant estime que les règles que s'impose la société pourraient servir de guides pour la réglementation à venir, en mettant en avant la sécurité et la vie privée des utilisateurs.
Enfin, l'homme évoque la notion de sentences et d'un organisme capable de faire respecter les règles, avec de réelles conséquences pour les firmes qui les enfreindraient. Les principes qui restent sur le papier n'ont pas de sens.
