Dans une interview vidéo accordée au Wall Street Journal, Craig Federighi est revenu sur le sujet très controversé des nouvelles fonctions de sécurité pour prévenir la pédopornographie et les abus contre les enfants. En effet, si le fond n'est pas contesté, c'est bien la forme qui pose problème auprès du public.
Tentant de calmer les débats, le SVP admet que l'annonce simultanée des protections via Messages et de l'analyse CSAM (le scan des photothèques des iPhone) n'a pas été des plus heureuses et a pu semer la confusion. Les deux mesures sont similaires mais leur fonctionnement reste très différent. Et, s'il semble regretter la communication faite autour de ces outils, il en maintient le bien fondé. Nous sommes très fiers de ces nouveaux outils. Mais ils ont été clairement mal interprétés.
En dehors de cela, Craig Federighi ne nous apprend pas grand chose de nouveau. Il confirme que seules les photos téléchargées sur iCloud seront scannées et que la fonction sera désactivée si les photos ne sont pas sauvegardées sur iCloud.
Rappelons que cette technologie de neuralhash permet d’analyser une image, via des hashes et des algorithmes très précis couplés à une base de données. Elle effectue une comparaison directement sur l'appareil avec les propres photos de l’utilisateur, les signalant avant qu'elles ne soient téléchargées sur Photos iCloud.
Si le match est concluant, la photo recevra un marqueur spécifique. Au bout d'un certain nombre, une équipe humaine vérifiera et appliquera une procédure spéciale, qui implique la désactivation du compte et l'information d'un Centre habilité. La seule précision est d'ailleurs la hauteur de ce seuil de tolérance, que Craig Federighi évalue à quelque chose de l'ordre de 30 images.
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