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iMac 2012 : plus fins, plus légers, plus puissants

Par Didier Pulicani - Mis à jour le

L'iMac reste la machine emblématique d'Apple : introduite par Steve Jobs à son grand retour dans la société, elle a acquis depuis le statut de best-seller permanent de la marque et chaque mise à jour est toujours très remarquée. Après plus d'un an sans grand renouvellement, on attendait la Pomme au tournant. Alors, évolution ou révolution cet iMac cuvée 2012 ?

Mais avant de plonger dans notre dossier complet, Océane vous donne ses impressions, après une bonne semaine d'utilisation. Une vidéo décalée à regarder jusqu'au bout !



Notre test a pris pour référence le modèle 21,5" de base, une machine très prisée par son prix et assez disponible à l'heure où nous écrivons ces lignes. Nous complèterons ce papier petit à petit, dès que nous aurons accès plus longuement aux modèles 27" (et Fusion Drive) qu'Apple nous a pour le moment, juste présentés brièvement dans ses locaux.



Un design classique et révolutionnaire à la fois



Dès qu'Apple présente un nouveau produit à la presse, le premier Wahou ! s'en suit toujours d'un second au moment de la réception de la machine. Malgré la ribambelle de photos qui circulent sur le web, l'humain a toujours besoin de toucher et de ressentir les objets pour les apprécier. L'iMac cuvée 2012 n'échappe pas à la règle, et tout individu ayant déjà travaillé sur la génération précédente ne manquera pas d'être surpris par la finesse des courbes et du boitier, qui ferait presque passer le modèle 2011 pour une machine déjà bien vieillotte.



Tout doit disparaitre



Il faut dire que la cure d'amaigrissement est immense si l'on compare les bords de l'écran d'un modèle à l'autre, désormais presque aussi fins que ceux d'un écran de MacBook Pro. En vérité, Apple a aussi joué avec les courbes, car la partie centrale reste malgré tout assez épaisse : il fallait bien caser les composants quelque part !

iMac 2012 : plus fins, plus légers, plus puissants


Pourtant, si l'on regarde l'évolution du design depuis sa création, cela fait 10 ans que le concept suit les mêmes directives : fini le bras articulé de l'iMac G4 ou le strip-tease translucide du premier iMac G3. Jonathan Ive s'est mis pour objectif de caser tous les composants derrières l'écran, et chaque nouvelle itération se contente finalement de les faire disparaitre le plus possible, sans vraiment révolutionner le genre.

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En réduisant le volume, les ingénieurs ont aussi réussi à gagner fortement en poids : l'iMac de 2012 est passé au régime Dukan accéléré, et perd la moitié de sa masse, pour atteindre un peu moins de 6Kg sur le 21,5" et un peu plus de 9Kg sur le 27". Le résultat est appréciable pour sortir l'objet de sa boite tout autant que durant le transport.

iMac 2012 : plus fins, plus légers, plus puissants


Malgré tout, en terme de volume utile, cet iMac prendra tout autant de place sur votre bureau. Non seulement le pied fait la même taille, mais la partie bombée reste tout aussi large que les modèles précédents.

Une révolution triste ?



Une fois imprégnés des nouvelles courbes de la machine, nous passons généralement un certain temps à réaliser nos tests, à travailler sur la machine pendant plusieurs jours, bref, nous adoptons finalement une utilisation courante, histoire de se rendre compte des changement dans les usages pour l'utilisateur. Ainsi, après une semaine avec cet iMac, une question finit par nous titiller l'esprit : est-ce finalement si important de concevoir une machine toujours plus fine (et plus légère) alors qu'elle se destine principalement, à être regardée de face, et surtout, à passer plusieurs années le pied sur un bureau ? Si vous avez eu la chance de quitter un iMac G3 pour la version boule, vous comprendrez immédiatement le raisonnement : à cette époque, le passage à un écran plat avait permis de bousculer réellement la manière dont on appréhendait la machine. Mais peut-être suis-je le seul à encore rêver d'un revival du modèle à bras articulé, où la légèreté de l'écran était cette fois directement utile à l'utilisateur ? Ici, si vous aviez l'habitude de travailler sur un iMac cuvée 2011, la différence ne vous sautera pas aux yeux. De face, on pourrait même croire que rien n'a vraiment changé. Même l'aluminium -pourtant bien au dessus des standards habituels du monde PC- commence à lasser, après toutes ces années. Où sont passées les couleurs ? L'iMac est-il devenu une machine triste ?

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Pourtant, d'un point de vue technique, la prouesse est indéniable, on a finalement sous les yeux, une sorte de MacBook Pro casé derrière un écran large : jamais un Mac ou un PC n'avait été aussi invisible sur un bureau. On le sait tous, le plaisir de pouvoir exhiber une belle machine a toujours de l'importance pour les clients de la marque. Et avec ce nouvel iMac, quiconque arrivera dans la pièce vous demandera souvent où se trouve l'unité centrale, tant on a dirait qu'il s'agit d'un simple écran LCD.

Adieu lecteur optique



Soyons honnête, hormis quelques professions bien spécifiques, la dernière fois qu'on a mis un DVD dans un Mac, c'était surement pour y installer Snow Leopard. Son expulsion des Mac de bureau était donc à prévoir, surtout lorsqu'on s'appelle Apple et qu'on cherche à tout prix à s'affranchir de tout espace inutile dans un boitier.

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Malgré tout, on regrettera un peu ce choix. D'une part car le Blu-Ray finit par s'imposer : beaucoup ont une Freebox ou une PS3, et le laser bleu reste malgré tout très simple d'usage pour lire ses film sur grand écran. D'autre part, l'emplacement aurait pu servir pour y placer un second disque, comme ce fut le cas dans le Mac mini. Aujourd'hui, les SSD ne suffisent pas à couvrir les besoins de stockage et la combinaison SSD + disque à plateau parait idéale sur une machine de bureau. On y reviendra en fin d'article, mais l'option Fusion Drive prétend pallier, en partie, à cette problématique.

Notons enfin que le fait de pouvoir graver un CD ou un DVD de temps en temps n'est pas si inutile qu'Apple aimerait nous le faire croire. Pour le lecteur CD MP3 de la voiture, pour envoyer le DVD du mariage à ses proches, ou tout simplement pour faire des sauvegardes de sa collection de musique, le SuperDrive reste d'actualité. Heureusement, il est possible de le commander sur l'AppleStore pour 79€ / 89CHF.

Ajouter de la RAM vous dites ?



Depuis toujours, il est courant de rajouter de la mémoire à son ordinateur. Si aujourd'hui, 4 à 8Go suffisent à faire tourner les applications, qui peut prévoir quels seront les besoins dans 2, 3 ou 5 ans ?

Pourtant, Apple semble vouloir en finir avec cette tradition, puisque le modèle 21,5" ne fournit aucun accès à la RAM, sauf à vouloir démonter la machine. Et si l'envie vous prenait de tenter le coup, soyez bien armés : l'écran est collé au boitier avec de l'adhésif double-face, qu'il faudra remplacer une fois les entrailles ouvertes. Pire, vous risquez de briser l'écran si vous vous y allez un peu trop fort.

Sur le modèle 27", en revanche, la Pomme a été plus créative. il y a une petite astuce pour accéder aux barrettes.

Tout d'abord, regardez bien l'image :

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Pour accéder à le trappe, il faut déjà... retirer le câble d'alimentation. Bien vu, car cette opération doit toujours être réalisée machine éteinte. Ensuite, un bouton poussoir permet de libérer le fameuse cavité et de mettre vos barrettes achetées dans le commerce. Rappelons que celles d'Apple sont faites intégralement de platine et d'uranium enrichi, ce qui explique leur prix que certains jugent parfois exorbitant.

L'USB3 contre le FireWire



Arrivé très tôt dans le monde PC, l'USB3 débarque enfin dans l'iMac. La Pomme trainait la patte ces dernières années, et l'utilisateur se retrouvait piégé entre un USB2 trop lent, un FireWire 800 vieillissant, et des accessoires Thunderbolt hors de prix.

L'USB 3, c'est LA nouvelle norme pour les disques durs externes et les clefs USB. D'ailleurs, c'est avec de la mémoire flash que la prise prend tout son sens. Même avec une simple clef -ici, une des plus rapides du marché- on passe de 20Mo/sec en USB2 à plus de 120 ! Un film de 2Go ne mettra que quelques secondes à se copier, alors qu'il nécessitait plusieurs minutes auparavant !

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Pour le reste, on retrouve donc deux ports Thunderbolt, une prise Ethernet (ouf !), et un lecteur de carte SD, placé cette fois au dos de l'appareil.

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Du côté du son, grosse déception puisque l'entrée ligne a disparu. Certes, la sortie casque gère le micro des écouteurs de l'iPhone (et compatibles), mais ne vous attendez pas à des miracles. On aurait aimé une vraie entrée optique, et pas uniquement une sortie ! C'est d'autant plus étonnant que le Mac mini, lui, a gardé l'entrée audio et le FireWire 800.

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Autre mauvaise nouvelle, les haut-parleurs nous ont semblés un peu en dessous de la génération précédente, un sentiment partagé par de nombreux confrères américains.

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En fait, le son n'est pas tant de moins bonne qualité, mais il a perdu en basses, tout en gagnant plus de clarté sur le reste du spectre. Il n'y a pas de miracle, l'absence de caisse de raisonnance suffisante empêche de fournir des basses et des mediums acceptables. Il est dommage qu'Apple ne réalise pas des partenariats plus poussés avec des sociétés comme BOSE, qui excellent dans la capacité à sortir un son qui tâche dans de petits espaces (malgré tout ce qu'on peut reprocher à cette marque).

La webcam gagne en qualité



Pour les adeptes de la visio (par Skype ou via FaceTime), il y a de quoi se réjouir : la caméra Facetime HD est de bien meilleure qualité. S'il ne faut pas chercher la fidélité dans la reproduction des couleurs, l'image est fluide et bien mieux définie (c'est ce qui compte, après tout !)

L'image ci-dessous (cliquez-dessus) a été prise avec la caméra :

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Du quadricoeur partout, mais le Core i7 en option



Apple a garni ses machines d'un Core i5 quadri-coeur, qui s'étale de 2.7 à 3.2Ghz pour le haut-de-gamme. Aucun Core i7 en standard, comme sur le second modèle de Mac mini et c'est un peu dommage : l'option coûte 200€ et se révèle vite indispensable si vous souhaitez utiliser des logiciels pro ou semi-pro. Le Turbo-boost -cette capacité à augmenter temporairement la fréquence d'un coeur- est bien plus efficace sur les Core i7. Par ailleurs, le Core i5 ne bénéficie pas d'hyper-threading, une technologie vite indispensable sur des logiciels professionnels, comme Photoshop, Final Cut Pro ou Cinema 4D. Notons enfin qu'il s'agit des premiers iMac munis de puces Ivy Bridge, la "nouvelle" architecture d'Intel, dont la relève ne devrait pas arriver avant la mi-2013.

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Comme vous le voyez sur ces benchs, le MacBook Pro Retina 15" et son Core i7 donne sur le papiers de bien meilleurs résultats que cet iMac et son petit Core i5, qui reste au niveau d'un Mac mini Core i5 de base. Dans les usages, le gain réel diffèrera suivant les applications, et ne se ressentira vraiment que sur les programmes gourmands en ressources.

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Reste que le quadri-coeur est toujours aussi confortable à l'usage. A aucun moment, on ne sent cet iMac à la peine lorsqu'on ouvre 10 onglets sous Safari, qu'on monte ses vidéos sous iMovie, ou même sur des logiciels comme Photoshop ou Final Cut Pro. Pour un usage classique, le processeur par défaut devrait donc satisfaire Mr-Tout-Le-Monde, qui gagnera bien plus en vitesse à rajouter un SSD qu'à investir dans un coûteux Core i7.

Une carte graphique un peu juste



Le modèle bas-de-gamme embarque une 640M, un modèle un peu moins performant que la 650M (que nous avions testée dans notre test du MacBook Pro Retina 15") . Sans être une foudre de guerre, la 650 utilise la dernière architecture Kepler et est très à l'aise dans tous les jeux actuellement disponibles avec les réglages graphiques élevés, sauf sur quelques titres vraiment exigeants.

Sur l'iMac 27", Apple est traditionnellement plus généreuse. Il faut dire que la dalle nécessite une carte puissante et c'est une 660M envahit le premier modèle (même si la 650 aurait sans doute fait l'affaire). Si vos finances le permettent, le passage à la 675MX (un des fleurons chez NVidia, sous architecture Kepler) devrait offrir des performances ludiques et 3D à la hauteur des titres du moment, surtout si vous jouez sous Windows à Metro, Mafia, Dirt, StacCaft2, CoD et tous les FPSun peu gourmands. Enfin, Apple proposera la 680MX en option, qu'NVidia vient tout juste de référencer. Sur le papier, voilà qui promet des gains assez importants par rapport à la 680M de base. (1536 Cuda cores contre 1344 et une RAM à 2500 MHz contre 1800 MHz)

Pour vous aider, nous avons récapitulé les performances dans ce tableau fourni par NVidia. Il s'agit évidemment d'indices, la vitesse des cartes étant assez variable en fonction des applications utilisées :

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Sachez qu'on parle ici de cartes graphiques pour ordinateur portables ! Oui, c'est un comble, Apple n'utilise pas de GPU dédié aux machines de bureau dans ses iMac, ceci pour une raison très simple : ils sont trop volumineux et bien plus bruyants. Il serait alors impossible d'obtenir un écran aussi fin avec de tels modèles. Mais d'un point de vue des performances, il faut quand même savoir qu'une 650M arrive à peine à des résultats d'une... GeForce GTS 450 de bureau, une puce qui date de 2010 et relativement bas de gamme à l'époque. Aujourd'hui, la moindre carte graphique de base sur PC met une vraie claque à toutes les cartes de ce tableau.

Sur notre iMac de test, muni de la 640M, on peut malgré tout et sans trop de réserve, s'adonner aux petits plaisirs ludiques. La plupart des jeux disponibles sur Mac fonctionnent sans trop soucis (Batman, Call Of Duty, Borderloands 2, Bioshock, Tomb Raider Anniversary, Deus Ex…), même en poussant les niveaux de détails. C'est normal, il s'agit pour la plupart, de titres sortis sur PC il y a plusieurs années déjà. Nous avons cependant eu une assez mauvaise surprise avec Driver San Francisco, qui a l'air de souffrir d'un bug sur Mac avec cette carte vidéo.

Par contre, si vous jouez sous Windows avec des jeux un peu plus gourmands et récents, comme Mafia, Metro, Crysis, Battlefield… la carte est un peu juste, et vous devrez sacrifier les options graphiques.

Afin de vous rendre compte de ce que donne vraiment cette machine, nous vous avons préparés une petite vidéo, qui vaut bien mieux qu'un long discours :



Une précision tout de même : lorsqu'on parle de jouabilité, la notion reste subjective dans les consciences. Certains journalistes estiment un jeu "jouable" dès lors qu'il est capable d'afficher 30/40 images par seconde les premières minutes d'une partie. Mais beaucoup oublient que la différence se fait surtout pendant les combats ou lorsque de nombreux polygones apparaissent à l'écran. Ainsi, un titre comme StarCraft 2, relativement jouable sur la partie solo sur cette machine, se retrouve incontrôlable en pleine bataille, dès lors que jouez à 4 ou 6 sur la même partie avec 200 unités à l'écran et les nouveaux de détails poussés au maximum. Le phénomène est similaire dans les FPS (les jeux de tir à la première personne), où le nombre d'images/seconde n'a d'importance que lorsque les choses s'enveniment.

On regrettera que la 675MX et la 680MX (qu'on n'a pas encore pu tester) ne soient proposées que sur le modèle 27" haut-de-gamme. Ce sont les seules cartes destinées aux ordinateurs portables, qui paraissent vraiment acceptables sur un Mac de bureau. Les premiers benchs en témoignent d'ailleurs largement :

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A titre de comparaison, c'est ce qu'on obtient avec une GTX 580/GTX 660 de bureau, des cartes que l'on qualifieraient de gamme moyenne aujourd'hui, mais suffisantes pour pousser tous les réglages à fond dans de nombreux jeux. Alors, certes, c'est encore loin des GTX 680/690 ou même de la 660 Ti sortie cet été, mais la puce devrait permettre d'offrir d'excellentes performances les logiciels capables de l'exploiter.

Parlons stockage



Le marché du disque dur a beaucoup évolué ces dernières années : d'un côté, le SSD bouscule les performances et les tarifs. De l'autre, les modèles à plateaux atteignent des capacités gigantesques, pour des prix toujours plus agressifs. Jusque là, la technique consistait à mettre un petit SSD pour le système et les apps, puis un autre disque (en USB ou en FireWire) pour le stockage, les sauvegardes et l'archivage.

Fusion Drive



Apple a tenté de réconcilier les deux mondes avec son Fusion Drive : la technique consiste à associer un SSD de 128Go et un disque à plateaux de 1 ou 3To, et de gérer de manière transparente, la copie des fichiers : le Mac ne voit qu'un disque, et vous n'avez pas à vous demander où stocker vos fichiers. Le bénéfice est donc double : les applications se lancent très rapidement, les fichiers sont accessibles presque aussi vite que sur un SSD, et la capacité de stockage répond toujours à un usage bureautique.

Sur les petits fichiers (graphique ci-dessous), une solution Thunderbolt en RAID0 comme le LaCie Little Big Disk Thunderbolt avec le double 240Go en SSD reste le must (mais c'est aussi la plus chère), loin devant un SSD Samsung de 512Go. Notez tout de même les bonnes performances du Fusion Drive dans ce test, où la partie SSD agit toujours en priorité dès qu'il s'agit de transférer de petits fichiers et fait jeu égal avec un vrai SSD du commerce. On est un peu déçu des performances en USB3, bien loin des débits théoriques du connecteur. Le plus lent reste évidemment le disque dur à plateau, livré par défaut. Soyons honnête, conserver se disque sur une telle machine frise l'aberration tant l'écart de performance est important avec les autres solutions.

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Sur les gros fichiers, la tendance est la même, même si le disque à plateau est déjà moins ridicule. Précisons quand-même que la plupart du temps, les accès disque se font plutôt sur des petits fichiers que sur de gros transferts. Encore une fois, le Fusion Drive offre des performances vraiment honorables, aussi bien en lecture qu'en écriture.

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Mais à 250€ pour 1To, l'option reste chère, surtout qu'elle n'est disponible qu'à partir du 21,5" haut-de-gamme. Un disque SSD de 512Go coûte aujourd'hui à peine plus de 300€. Le problème, sur l'iMac, c'est que le choix se fait au moment de la commande : si vous ne prenez pas de Fusion Drive, impossible de le rajouter après coup (le SSD est en fait soudé sous forme de barrettes sur la carte mère et Apple supprime les connecteurs si le Fusion Drive n'est pas sélectionné à la commande). Par ailleurs, il reste très difficile d'aller changer le disque interne, puisqu'il faut démonter la quasi-totalité de la machine pour y avoir accès.

Si vous êtes un peu bricoleur, le mieux reste donc de laisser le disque par défaut, et d'aller y installer un SSD du commerce. Si au contraire, vous ne voulez pas mettre les mains dans le cambouis (ce qu'on peut comprendre), le Fusion Drive reste une bonne alternative. On regrettera qu'Apple ne le propose pas de série, surtout sur le modèle haut-de-gamme : le gain de vitesse apporté par le SSD est très net au quotidien, et laisser un disque à 5400 tr/mn par défaut sur une telle machine est un peu mesquin.

Une autre solution consisterait à acheter un SSD externe, branché en Thunderbolt (ou en USB3). C'est cher, mais ça évite de démonter la machine et les performances sont très voisines.

Enfin, nous avons quand même testé le disque par défaut : comme vous le voyez dans le graphe ci-dessous, les débits atteignent péniblement les 90Mo/s sur de gros fichiers, et s'écrasent totalement sur de la petite copie (la majorité des options courantes). C'est beaucoup moins bien que le modèle que nous avions testé l'an dernier, muni d' Western Digital Caviar Black de 1 To (branché en SATA 2 à 3 Gigabits/s), qui atteignait sans sourciller un débit de 137 Mo/s sur de gros fichiers (de 1 à 10 Mo).

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Notez qu'Apple a abandonné le format 3,5", bien trop encombrant sur le 21,5", c'est ce qui explique le passage à 5200 tr/mn (au lieu des 7200 habituels) sans trop perdre en capacité de stockage. Le 27", lui, conserve son disque de 3,5".

L'écran



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Si l'on choisit un iMac plutôt qu'un Mac mini, outre la carte graphique, c'est souvent pour l'intégration de l'écran. Il faut dire que si vous adjoignez au mini, une dalle équivalente du commerce, le prix grimpe rapidement. Par ailleurs, comparez bien les résolutions : sur PC, les moniteurs sont presque tous en 1080p, que vous preniez un 20" ou un 27" ! Sur l'iMac, la Pomme offre du 1920x1080 sur le 21,5", et 2 560 x 1 440 sur le 27".

Le rapport qualité-prix reste donc très bon, d'autant Apple utilise ici les dernières technologies du marché :

- l'IPS permet un angle de vision pratiquement total, grâce au doublement du nombre de transistors.
- le rétro-éclairage LED, qui permet une meilleur qualité et uniformité des couleurs sur la dalle

Rajoutons à cela que les dalles vendues par Apple sont généralement très bien calibrées. Certes, rien ne vaut un calibrage professionnel, mais pour un utilisateur lambda, le rendu des couleurs sera bien plus précis qu'avec un écran Samsung, par exemple, souvent beaucoup trop saturé en sortie d'usine.

Par ailleurs, il faut savoir que sur cet iMac, la dalle LCD et la vitre en verre sont désormais fusionnées. Jusqu'à présent, l'espace résiduel entre ces deux couches avait parfois des effets pervers : une réflexion double de l'écran brillant et des petites poussières qui arrivaient à s'insérer entre la vitre et la dalle, surtout lors du démontage de l'écran.

Dernier point, les reflets sont bien moins présents que précédemment. Pour vous donner une idée, le nouveau modèle donne l'impression d'avoir été passé dans un rétroviseur à traitement électro-chromatique : il y a toujours du reflet, mais il est nettement atténué, surtout une fois l'écran allumé.

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Silence !



Apple a présenté cet été, une technologie de ventilation inédite, permettant à ses MacBook Pro un silence quasi absolu.

Il s'agissait -pour faire simple- d'une technique permettant d'optimiser l'acoustique des flux de ventilation. Il semble que la Pomme ait généralisé sur ces nouveaux iMac, tant on a du mal à percevoir -même en cas de grosse activité- de bruit parasite. Et même si la génération précédente était déjà relativement silencieuse, chaque décibel gagné est toujours très plaisant.

Notez également que l'iMac ne possède désormais plus qu'un seul ventilateur, contre plusieurs petits modèles précédemment. Voilà sans doute une seconde explication pour comprendre cette baisse du niveau sonore.

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Magic Mouse ou Magic Trackpad ?



Le choix d'une souris est quelques chose de très personnel. Longtemps, Apple s'était enfermée avec son modèle traditionnel à un seul bouton, pataude, poussive et pas vraiment précise. Il y a quelques années, avec l'apparition du tactile, la Magic Mouse est désormais livrée en standard. Avec son design élancé, elle offre toujours deux boutons et une molette (tactile) de défilement. Sa surface permet également d'effectuer un certain nombre de gestes multi-touch. Dans le même temps, Apple propose aussi un trackpad, jusque là réservé aux ordinateurs portable. Alors, que choisir ?

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Pas si Magic, finalement...



Pour tout vous dire, et depuis ses débuts, on n'a jamais été très fan de cette souris. Pas assez bombée, elle fatigue vite les mains de taille moyenne. Quant au tactile, il est bien difficile à prendre en mains sur une si petite surface, hormis pour la molette. Finalement, quitte à choisir une souris, autant prendre un modèle du commerce. Il y a d'un côté les classiques -Logitech, Microsoft- et de l'autre, les souris spécialisée -comme Razer, SteelSeries. A la rédac', on a (presque) tous acheté des souris de joueurs (Razer en tête). Contrairement aux idées reçues, ces mulots sont très adaptés aux professionnels du graphisme ou du montage, car elles offrent une précision et un confort bien au dessus des classiques. Mais le prix -entre 60 et 100€- n'est pas accessible pour toutes les bourses.

Un trackpad bien plus convaincant



Les amoureux des gestes à 2, 3 ou 4 doigts de Mac OS X s'orienteront alors plutôt vers le Magic Trackpad. Large, stable, il permet vraiment de retrouver les sensations de celui intégré à tous les MacBook Pro. Sa finition est exemplaire, d'autant qu'il est aisément transportable (sans fil) et d'une autonomie d'un bon mois en utilisation courante.

Mais attention tout de même : sur un écran large, le trackpad n'est pas aussi pratique qu'une souris pour réaliser de grandes traversées. Par ailleurs, il faut oublier cet accessoire lorsqu'on souhaite faire des jeux, du montage ou du graphisme, le glissement de votre index ne sera jamais aussi précis qu'une souris manipulée à pleine main.

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Attention au clavier



Dernière remarque, par défaut, Apple livre l'iMac avec un clavier sans fil, sans pavé numérique. Sur une machine de bureau, cela peut s'avérer gênant. Et même si le dessin est très réussi, a-t-on vraiment besoin d'utiliser des piles pour un périphérique qui va de toute façon rester sur le bureau ?

Conclusion



iMac 2012 : plus fins, plus légers, plus puissants
Elégant, performant et plutôt abordable, l'iMac de 2012 fait le job sur tous les plans. Digne héritier de l'iMac G5, le niveau de finition a encore grimpé d'un cran et la machine reste LA référence des monoblocs sur le marché. Même certains sites PC recommandent l'iMac pour y faire tourner Windows, tant elle répond à la majorité des usages de l'ordinateur personnel.

Si le nombre de modèle Mac a toujours été limité, chacun a le mérite de répondre parfaitement aux usages qu'il cible : l'iMac se positionne toujours comme le Mac familial par excellence. Naviguer sur le web, retoucher ses photos, monter ses films, la machine est très polyvalente et il vaudrait vraiment la pousser à bout pour atteindre ses limites. Les enfants seront également satisfaits des performances ludiques, honorables pour le segment .

Mais l'iMac, avec ses compromis, est toujours source de frustration pour certains. La principale critique concerne le concept même de la machine : l'iMac n'a finalement plus grand chose d'un ordinateur de bureau, hormis sa consommation électrique. Toute l'architecture a été pensée autour d'un boitier ultra-fin, et Apple réalise de fait, un grand nombre de compromis sur les performances, obligée par exemple, d'investir dans de couteuses et anémiques cartes graphiques destinées au monde du portable. Mais le vrai problème de l'iMac, c'est son évolutivité, toujours en baisse à chaque nouveau modèle. Si l'on s'était habitué à la carte 3D soudée et au boitier difficile à ouvrir, l'impossibilité de rajouter un peu de RAM ou changer son disque dur sans démonter les 3/4 de la machine parait difficile à justifier pour un ordinateur de bureau, surtout en entreprise.

Alors oui, l'iMac est toujours une réussite, malgré ses nombreux compromis. Notre seul vraie déception viendra du prix, et surtout sur les options. La politique tarifaire d'Apple en Europe est particulièrement défavorable ces dernières années et la Pomme ne fait sans doute pas assez d'efforts pour proposer des machines vraiment abordables à ses clients. Si les 1349 Euros / 1499 CHF demandés pour le modèle de base restent compétitifs, il faudra débourser au minimum 1799€ pour accéder au Fusion Drive (MAJ 05/01/2013 : Apple permet enfin de prendre l'option sur le premier modèle) et plus de 2000 Euros pour espérer avoir une carte graphique vraiment décente.

Choix du modèle



21,5 ou 27" ?



Soyons honnête, vue la différence de prix, le passage de 21,5 à 27" est vraiment donné, d'autant qu'on gagne au passage une meilleure carte graphique et un CPU plus rapide. La connectique ne change pas sauf pour la RAM, qu'il est possible de changer facilement sur le 27". Sur le 21", il faudra démonter l'écran, ce qui n'est pas toujours évident pour tout le monde. On conseillera le 21,5" uniquement si votre bourse est limitée au premier modèle.

Changer ou pas de processeur ?



Sur les deux modèles haut-de-gamme de chaque catégorie, il est possible de choisir un processeur plus rapide. Outre le passage du Core i5 au i7, la différence ne se fera pas sur les 200Mhz mais plutôt au niveau du Turbo-Boost (Jusqu'à 3,9Ghz sur le i7) : cette montée en fréquence temporaire sur un seul coeur se ressent nettement sur certaines applications, même sur Safari lorsqu'une page est très chargée. A vous de voir, 200 Euros, c'est aussi presque le prix d'un Fusion Drive.

Fusion Drive or not Fusion Drive



Disponible uniquement à partir du modèle 21,5" haut-de-gamme, le Fusion Drive combine efficacement un SSD et un disque à plateaux. Mais Apple le facture cher : 250€ pour 1To et 400€ pour 3To (sur le 27"). Si vous êtes un peu bidouilleur, on vous conseillerait presque de laisser le disque de base, et de le remplacer par un SSD 512Go du commerce (on en trouve autour de 360€). Vous pouvez même créer un Fusion Drive manuel avec un disque externe en USB3, par exemple. Malgré tout, pour 250 Euros, Apple se charge de tout, et vous possédez 1To de stockage avec des temps d'accès proches des SSD, un vrai confort d'usage sans se prendre la tête à mettre les mains dans le cambouis.

8 ou 16Go de RAM ?



Dans tous les cas, on vous conseille de ne jamais prendre de la RAM chez Apple, qui surfacture toujours ce composant de manière indécente. Le seul vrai problème se situe sur le 21,5", qui reste très difficile à ouvrir : sur ce modèle, à moins d'être vraiment bidouilleur, il sera bien difficile d'aller décoller l'écran de la machine, la RAM se situant derrière tous les composants. Si vous désirez monter à 16Go, il faudra vous décider au moment de la commande.

Par ailleurs, 8Go suffisent aujourd'hui à 95% des taches, même en faisant un peu de traitement d'image ou de vidéo. Le passage à 16Go nous semble pour le moment accessoire, mais sera sans doute la norme d'ici 3 ou 4 ans. Pensez-y pour la revente !

iMac 2012 : plus fins, plus légers, plus puissants


Si le choix du modèle est souvent dicté par le porte-monnaie, vous l'avez compris, les options sont tout aussi importantes. Facturées assez chères par Apple, la décision devra surtout se faire en fonction de vos besoins : les joueurs préféreront mettre un peu plus pour une grosse carte graphique, tandis que le père de famille préférera un écran plus grand pour traiter ses photos ou un Fusion Drive pour gagner en confort d'utilisation. Mais vous n'avez pas le droit à l'erreur, car la plupart des composants sont ensuite difficiles voire impossibles à changer.

Le nouvel iMac chez Apple

Le nouvel iMac en résumé



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