Les révélations d'Edward Snowden se suivent et se ressemblent quelque peu. Cette fois-ci, ce sont les aéroports canadiens qui joueraient les espions pour le compte des agences de renseignement.
Le wifi gratuit disponible dans les aéroports pourrait constituer une porte d'entrée pour les service secrets canadiens (CSEC), qui pourraient ainsi traquer les personnes qui s'y connectent (même sans s'en rendre compte) pendant des jours après leur départ du terminal en question. L'agence pourrait ainsi connaitre leur localisation et la totalité des numéros appelés mais pas le contenu des appels. L'agence affirme qu'il est de son devoir de collecter ces méta-données pour assurer la sécurité des citoyens canadiens.
Cette surveillance aurait duré deux semaines dans un aéroport majeur du Canada dans le cadre du test d'un nouveau dispositif développé en partenariat avec la NSA. L'agence américaine espérerait étendre ce programme à d'autres aéroports afin de mieux suivre les déplacements de ses cibles mouvantes.
