Cette semaine lors du dernier Mobile World Congress de Shanghai, le constructeur chinois Vivo a fait la démonstration d'un capteur d'empreintes, issu d'une collaboration avec Qualcomm. La particularité de ce dernier est de pouvoir être installé dans un smartphone muni d'un écran bord-à-bord, cette version pouvant apparemment fonctionner à travers le verre et les écrans OLED, grâce à un système à ultrasons.
Toutefois, Ming-Chi Kuo (KGI Securities) vient de révéler que la solution de Qualcomm serait assez éloignée d'une version finale, et, encore plus d'une mise en production prochaine. Selon lui, il n'y aurait pas de calendrier clair pour une version finale.
L'analyste spécialisé retient certains points positifs : la reconnaissance à ultrasons de l'empreinte digitale installée sur le prototype de Vivo offrirait un meilleur balayage et permettrait de distinguer les vraies empreintes digitales d’autres leurres.
En revanche, il soulève plusieurs difficultés liés à la lenteur d'activation et d'analyse. D'après lui, les temps de réponse et la vitesse de traitement sont "assez préoccupants", ce qui lui fait dire que cette technologie, bien que fonctionnelle, n'en est encore qu'à ses débuts et doit recevoir d'importants perfectionnements pour espérer une entrée en phase de production et de commercialisation.
