Avec la multiplication des produits connectés (notamment les enceintes et les assistants personnels), la confidentialité est plus que jamais remise en question. Ainsi, concomitamment avec la suspension de contrôle de certaines requêtes via Siri, Google subit les foudres de l’Union Européenne. Mais peut être que cette mésaventure du second a influencé la décision de la première.
Google a également annoncé la suspension de son programme de contrôle des enregistrements vocaux de son assistant virtuel Google Assistant. Contrairement à Apple, cette mesure est limitée à l’Europe et elle est motivée par une fuite de données audio aux Pays-Bas.
La société a en effet reconnu officiellement que certains de leurs prestataires de services (en charge de la surveillance) avaient divulgué des informations, apparemment plus de mille conversations à un média belge. Certaines données nominatives à caractère personnel (problèmes de santé et adresses) auraient été révélées.
Dans ces circonstances, il indique travailler avec l'autorité de protection des données de Hambourg afin d'évaluer les processus d'analyses, qui devraient être suspendues pendant au moins un trimestre. Cette affaire tombe à un très mauvais moment pour le groupe, en pleine tourmente médiatique et judiciaire autour de la protection des données aux États-Unis (enquête du DoJ), comme en Europe.
