En moins d'un an, face à Apple et Google, Amazon s'est taillée une belle réputation dans le domaine de la domotique outre-Atlantique, grâce à son duo Echo (boitier connecté) & Alexa (assistant numérique à commande vocale).
Le but (avoué) du géant du commerce en ligne est de garantir les achats en s'exonérant d'intermédiaires commercialisés par un de ses concurrents. Ainsi, il n'hésite pas à désigner ses adversaires, en disant vouloir libérer les utilisateurs, d'un iPhone ou de Chrome. Pour cela, elle privilégie davantage le développement de nouvelles fonctionnalités (avec quelques soucis inattendus : ici et là).
De son côté, Apple a construit toute une architecture domotique, HomeKit, contrôlée autour de l'iPhone et de Siri, même si de récents brevets laissent même sous entendre qu'elle pourrait elle-aussi se développer dans ce secteur. Google, quant à lui, préfère investir massivement dans des logiciels d'assistance intelligents et des appareils domestiques comme les thermostats Nest et, plus récemment, le haut-parleur Google Home.
Pour autant, dans ce contexte de surenchère aux gadgets connectés, de nouveaux problème de sécurité se sont développés, comme le piratage, l'interception de données ou plus récemment le détournement d’objets connectés avec OVH et Dyn. Et ce qui n'était qu'un accessoire connecté est devenu la porte d'entrée aux cyberattaques. Cette problématique a d'ailleurs été l’un des thèmes abordés lors du 9e Forum international sur la cybercriminalité, qui s’est achevé à Lille mercredi dernier.
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