Selon Chamath Palihapitiya, les réseaux sociaux empêchent la collaboration, répandent des informations erronées et détruisent le tissu social.
En 2007, Facebook avait à peine un an lors de l'arrivée du Sri Lankais, dont le travail consistait alors à élargir la base d'utilisateurs. Avec le recul Mr Palihapitiya regrette d'avoir aidé à la construction d'un service qu'il juge néfaste pour la société et son mode de fonctionnement, car exploitant une vulnérabilité dans la psychologie humaine.
L'homme, à gauche sur la photo, prend comme exemple parmi tant d'autres, le lynchage de 7 innocents en Inde suite à la publication de faux témoignages. Pour lui il suffit d'imaginer ce comportement poussé à l'extrême et manipulé par de mauvais esprits pour faire un état des lieux plutôt alarmant. Il avoue utiliser les réseaux sociaux le moins possible et interdit l'accès aux services de son ancien employeur à ses propres enfants. They aren't allowed to use that shit, nous vous laissons le soin de la traduction.
Face à ces propos extrêmes et alarmistes, une utilisation sensée, et encadrée pour les plus jeunes, des outils de communication actuels restera de mise, et garante d'un usage serein.
M.a.j : Nous publions ci-dessous la réaction de Facebook.
Chamath n'est plus chez Facebook depuis plus de 6 ans. Lorsque Chamath travaillait chez Facebook, nous nous concentrions sur la création de nouvelles expériences sur les médias sociaux et la croissance de Facebook dans le monde entier. À l'époque, Facebook était une entreprise très différente et, à mesure que nous grandissions, nous nous sommes rendu compte de l'importance de nos responsabilités. Nous prenons notre rôle très au sérieux et nous travaillons dur pour nous améliorer. Nous avons beaucoup étudié et fait des recherches avec des experts et des universitaires de l'extérieur pour comprendre les effets de notre service sur le bien-être, et nous les utilisons pour éclairer le développement de nos produits. Nous investissons également davantage dans les ressources humaines, la technologie et les processus, et - comme Mark Zuckerberg l'a déclaré lors du dernier bilan financier - nous sommes prêts à réduire notre rentabilité pour nous assurer que les bons investissements sont réalisés.
