Et c'est une nouvelle fois que Facebook réalise un excellent trimestre avec des chiffres vertigineux : 5 milliards de dollars de profits (4,9 précisément) et un chiffre d’affaires en hausse de 49 %, à 12 milliards de dollars. Les seules recettes publicitaires, qui constituent la quasi-totalité des revenus du groupe, ont bondi de 50 %, à 11,8 milliards de dollars.
Pour le moment, la croissance du réseau ne semble pas avoir été affectée par le scandale des données et la campagne #Deletefacebook. On pourrait même croire à un effet inverse puisque le réseau affiche un nombre d’utilisateurs actifs en hausse de 13% au mois de mars (en plein dedans), soit 1,45milliards de personnes au total. Il a également gagné 70 millions d'usagers mensuels de plus au cours du premier trimestre, ce qui portent le nombre d'utilisateurs moyens mensuels de Facebook à 2,2 milliards fin mars.
Mark Zuckerberg ne peut que se réjouir : Malgré les défis importants auxquels nous sommes confrontés, notre communauté et notre activité démarrent très fort en 2018. Nous envisageons nos responsabilités plus largement et nous allons investir pour nous assurer que nos services sont utilisés de la bonne façon.
Alors est-ce que la confidentialité désastreuse du réseau n'aurait-elle pas d'effet ? On pourrait se poser la question. En effet, la popularité du réseau et son modèle économique visant à vendre de la pub à prix fort (grâce à sa capacité de ciblage) continuent de produire des résultats financiers, sans aucun changement visible.
