Pour un second bain de foule hier, il fallait se rendre au Stage One de VivaTech et y écouter Mark Zuckerberg. Après son petit moment de gloire (enfin la standing ovation, c'était plutôt pour prendre une photo du monsieur), le CEO de Facebook s'est exprimé - à toute allure- sur les questions du moment : le RGPD, la confidentialité, la lutte contre les bad contents (avec la suppression massive des faux comptes), la publicité ciblée. Il s'est également attardé sur l'IA, insistant sur le formidable dynamisme de la France.
En revanche, il ne fallait pas s'attendre à des révélations puisqu'il a répété exactement le même speech que ses précédentes interventions, certes de manière de plus en plus concise. Entre dix heures du Sénat américain, une heure devant le Parlement, ou trente-cinq minutes à VVT, il maitrise l'exercice -et ça se sent malheureusement.
Petit décrochement pendant le laïus...
Nous avons été clairs sur le fait que nous allons déployer le même type de contrôles que ceux mis au point en Europe avec le RGPD, a-t-il déclaré sans pour autant préciser la nature des outils ou une quelconque chronologie. En effet, dès hier, il annonçait étendre au monde entier, les outils de protection de la vie privée, qui ont été créés dans le cadre du règlement.
Pour autant, il s'agira d'un système à deux vitesses, puisque ce texte ne s’appliquera dans sa globalité qu’aux utilisateurs européens. Il confirme ainsi qu'il ne suivra pas la voix d'autres firmes -comme Apple- qui étendent les dispositions communautaires à l'ensemble de leurs utilisateurs, UE et hors UE.
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