Dans la série des "études rigolotes", le Wall Street Journal se livre à une introspection sur les points d'exclamation dans les mails et les sms, notamment au niveau professionnel. Si certaines formules horripilent, d'autres procédés peuvent ouvrir la porte à la paranoïa, comme le nombre de personnes pouvant être en copie d'une simple de demande, l'absence de formule d'agrément (la fameuse réponse rapide) ou l'emploi abusif du gras, de l'italique ou des majuscules (URGENT !!!).
Selon de nombreux experts en communication, la "platitude" du mail (c'est à dire l'absence de visuel ou de modulation de la voix) est déjà génératrice de stress car la lecture peut laisser place à de nombreuses interprétations (est-ce vraiment urgent ou seulement une plaisanterie ?).
S'agissant du point d'exclamation, il existerait différents types d'anxiété ou de symptômes psy (si si). L'utilisation de ce signe de ponctuation pourrait même mener à une trop forte conscience de soi, la volonté de se distinguer des autres mais également, dans certains cas, un manque d'ouverture. Du coup, pour une personne ayant l'habitude d'en abuser, leur absence serait également facteur de trouble auprès de ses interlocuteurs...
Une ancienne étude universitaire de 2016 (New York) avait déjà émis que la fin des phrases avec des points de suspension dans un texte pouvait être interprétée comme peu sincère. Selon le Dr Celia Klin, professeur de psychologie, le support numérique est trop souvent devenu un substitut à la conversation orale, et les gens ont commencé à détourner l'usage la ponctuation pour accentuer le ton et non simplement pour marquer la fin d'une phrase... (oh, des points de suspension !?)
Bon il ne nous reste plus qu’à abuser de FaceTime !!!
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