La disparition de Google+ s’effectuera finalement beaucoup plus rapidement que prévu. La firme a en effet annoncé hier que son réseau social fermera en avril, quatre mois avant la date prévue. Cette décision intervient après la découverte d’une deuxième faille de sécurité cette année, qui a touché 52,5 millions d’utilisateurs.
En octobre, la firme avait annoncé la fermeture pour août 2019. A cette époque, avait été soulevée une première défaillance ayant concerné au moins un demi millions d’utilisateurs durant plus de deux ans. Elle en profite également pour préciser n’avoir pas trouvé d’éléments prouvant un accès à des information personnelles, comme le nom, l’adresse mail, le sexe et l’âge de ses utilisateurs.
Précisons qu’aujourd’hui, Sundar Pichai doit passer devant la commission judiciaire du Congrès américain sur les pratiques en matière de collecte de données de Google. Cette dernière a d’ailleurs rendu public hier, une attestation écrite du dirigeant, dans laquelle il déclare mener la société sans parti pris politique mais également travailler dur pour assurer l’intégrité de produits. Il souligne avoir mis en place un certain nombre de mécanismes de contrôle pour nous assurer qu’ils continuent de respecter nos normes, [rappelant qu’]autrement, cela irait à l’encontre de nos principes fondamentaux et de nos intérêts commerciaux. Une position qui ne semble pas avoir convaincu tout le monde...
