Le géant américain n'a pas attendu avant de contester la condamnation de la Cnil du 21 janvier 2019. Google a en effet annoncé hier faire appel de l’amende de 50 millions d’euros, infligée en France, pour des manquements dans la protection des données de ses utilisateurs.
Rappelons qu'il s'agit là de la sanction la plus élevée (et la première aussi) infligée sur la base du RGPD depuis son entrée en vigueur le 25 mai 2018. Un porte parole d'Alphabet (maison mère de Google) a indiqué : Nous avons travaillé dur pour mettre au point un processus de consentement conforme au RGPD pour les publicités personnalisées aussi transparent et simple que possible. Nous sommes aussi inquiets de l’impact de cette décision pour les éditeurs, les créateurs de contenus originaux et les entreprises technologiques en Europe et ailleurs. Pour toutes ces raisons, nous avons maintenant décidé de faire appel.
Dans sa décision, l'autorité de régulation reproche à Google son comportement en matière de données personnelles, à savoir un manque de transparence vis-à-vis de ses utilisateurs. Elle estime aussi que le consentement de ces derniers n'est pas totalement libre et éclairé quant à l’utilisation de leurs données.
