USA : le droit à la réparation recule face au lobbying (Apple gagne quelques mois)
Par Laurence Trân - Mis à jour le
L’action a certainement porté ses fruits puisque Susan Talamantes Eggman, membre de l’Assemblée de l’État de Californie, vient de retirer son projet de loi, le jour même où le Comité de la protection de la vie privée et des consommateurs de la Californie devait discuter du sujet.
Bien que cette décision n'ait pas été facile, il est devenu évident que le projet de loi n'aurait pas le soutien dont il avait besoin aujourd'hui, et les fabricants ont laissé planer suffisamment de doute avec des revendications vagues et injustifiées concernant des problèmes de confidentialité et de sécurité, déclare-t-elle dans un communiqué.
Mais, elle se dit prête à déposer un nouveau texte dans quelques mois. Rappelons que la première version appelait les fabricants à
mettre à la disposition des propriétaires de produits et des ateliers de réparation indépendants et réglementés, la documentation de service, les équipements et les pièces détachées.
Cette histoire intervient dans un contexte toujours très sensible sur l’obsolescence programmée et le droit à la réparation, où Cupertino a déjà dû faire face à de nombreux recours. Pour autant, elle défend sa position en rappelant la nécessité de protéger ses technologies, les données de ses clients ou encore ses procédés de fabrication.
Actuellement, la firme californienne et ses prestataires de services agréés sont seuls en mesure de fournir un service complet n'annulant pas la garantie. La société ne fournit d'ailleurs aucune pièce ou manuels de réparation en dehors de son réseau officiel.
Source 1 et 2