Rekognition, la technologie de reconnaissance faciale d’Amazon, n’a jamais vraiment fait l’unanimité. Dévoilée en 2016 par sa division de cloud computing, celle-ci était notamment utilisée par les forces de l’ordre pour identifier et repérer les criminels aux États-Unis.
Il semblerait que la police d'Orlando (en Floride) ait arrêté d’y avoir recours, faute de moyens ou existence de bugs trop importants. Les deux raisons sont invoquées pour justifier cet arrêt. Il semblerait toutefois que les forces de l’ordre n’aient jamais eu les ressources nécessaires pour le faire fonctionner correctement. La ville n'a pas été en mesure de consacrer les ressources au projet pilote pour nous permettre de réaliser des progrès notables dans la réalisation de la configuration et des tests nécessaires.
Rappelons que le système permettait de trouver et suivre des suspects en temps réel grâce à des caméras de surveillance. Mais il n’était pas considéré comme fiable par certains, comme l’ACLU (l'American Civil Liberties Union, une association US des droits de l'homme). Cette dernière avait soumis des photos de membres du Congrès, dont 28 ont été identifiés comme des suspects recherchés. De même son développement et son usage par la police avaient soulevé un vaste mouvement de protestations auprès des salariés.
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