Depuis plusieurs mois, Huawei a été blacklistée par les USA, accusé d'atteinte à la sûreté nationale. Lors d'une interview au Wall Street Journal, Robert O'Brien -Conseiller américain à la sécurité nationale- dit avoir les preuves de backdoors présentes dans les produits de la marque.
Il soutient que cette surveillance aurait commencé il y a plus de dix ans (en 2009) via des équipements 4G. Nous avons des preuves que Huawei a la capacité d'accéder secrètement à des informations sensibles et personnelles dans les systèmes qu'il gère et vend dans le monde
Une affirmation que conteste officielle le Chinois : Huawei n'a jamais fait et ne fera jamais rien qui puisse compromettre ou mettre en danger la sécurité des réseaux et des données de ses clients. Nous rejetons catégoriquement ces dernières allégations. Encore une fois, [il s'agit] d'accusations sans fondement répétées sans aucune preuve concrète.
Pour le Chinois, il ne s'agit pas d'espionnage mais d'accès en cas de panne matérielle. En aucun cas, il ne serait question d'écoute ou d'intrusion à l'échelle nationale -une accusation portée par de nombreuses personnes. L'utilisation de l'interface est strictement réglementée et n'est accessible qu'au personnel certifié des opérateurs de réseau. Aucun employé de Huawei n'est autorisé à accéder au réseau sans l'approbation explicite de l'opérateur du réseau.
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