Il n’aura pas fallu attendre trop long pour obtenir la réponse de Google, qui poursuit désormais Sonos pour contrefaçon de brevet. En janvier dernier, on apprenait que Sonos a décidé d'attaquer Google en justice, accusant ce dernier d'avoir enfreint plusieurs de ses brevets, Amazon échappant pour le moment à de plus larges poursuites que pour des raisons financières.
Il s'agit évidemment de contre-attaquer Sonos sur ses propres brevets, de montrer l’aide apportée au développement de produits de Sonos et de chiffrer des dommages et intérêts.Bien que Google poursuive rarement d'autres sociétés pour violation de brevet, elle doit faire valoir ses droits de propriété intellectuelle ici, précise la firme avant d’insister sur le travail effectué pour fournir les services musicaux de Google et son assistant vocal sur les produits Sonos, comme une aide importante à la conception, à la mise en œuvre et aux tests.
Dans un communiqué à The Verge, Google se dit déçu des fausses déclarations de Sonos sur leur collaboration, tenant un discours très bienveillant envers les utilisateurs. Nous nous défendons à contrecœur en faisant valoir nos droits. Pendant que nous cherchons à résoudre ce différend, nous continuerons à nous assurer que nos clients en commun bénéficient toujours de la meilleure expérience utilisateur.
Et, Patrick Spence, le CEO de Sonos, de dénoncer une certain forme d'hypocrisie et de se montrer nettement moins enclin au compromis : Au lieu de simplement aborder le bien-fondé de notre cas et de nous payer ce qui nous est dû, Google a choisi d'utiliser leur taille et leur ampleur pour essayer de trouver des domaines dans lesquels ils peuvent user de représailles. Nous sommes impatients de gagner notre premier dossier et de gagner également celui-ci. Enfin citant les cas d'Eero ou Zoom, il dénonce la suprématie du géant tech à copier les innovations des petites entreprises américaines, et ce, afin de conforter leur monopole au détriment de la concurrence.
