Pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024, il serait question de recourir à la reconnaissance faciale, afin de garantir la sécurité du public et de faciliter l'accès aux enceintes. Mais, pour se faire, de nombreuses questions restent en suspend : le respect de la vie privée, la protection des libertés mais aussi le consentement des personnes.
Dans ces circonstances, la Cnil envisagerait d'autoriser le recours à la reconnaissance faciale pour une expérimentation grandeur nature pour les JO 2024 (mais aussi pour la Coupe du monde masculine de rugby en 2023).
Marie-Laure Denis, présidente de la Commission, ne se montre pas opposé à ce recours : C’est envisageable. Soit sur la base d'un consentement réel, soit par un texte qui autorise pour une durée limitée et sur un périmètre défini l'utilisation de ces pratiques. Tout cela est anticipable et faisable. Il s'agit encore une fois de concilier la protection des Français et la protection de leurs libertés, ce qui est également important.
En effet, si plusieurs tentatives ont eu lieu ces derniers mois, elles ont bien souvent été retoquées par la Cnil, craignant une technologie pas encore au point, un risque d’atteinte à la vie privée voire une possible mutualisation des fichiers et des réseaux. Accessoirement il convient aussi de préciser que ce nouveau marché représenterait quelques sept milliards d’euros rien qu'en France.
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