En ce mercredi (jour privilégié par Bruxelles pour ses annonces), Margrethe Vestager s'est fendue d'une petite déclaration sur ses préoccupations sur un possible comportement anti-concurrentiel de Siri. Elle a tout de même précisé que ces mêmes questions concernaient également Alexa et Google Assistant.
La commissaire a fait état de grandes inquiétudes sur certaines pratiques d'exclusivité liées aux assistants vocaux, comme l'impossibilité pour des fabricants d'appareils intelligents d'installer un deuxième assistant vocal sur un appareil. Ces précisions viennent conclure un vaste processus de consultation qui a permis d'entendre plus de 200 entreprises au cours d'une année.
Une autre préoccupation porte sur la publicité par les firmes de leurs propres services ou de certains en particulier, via des paramètres par défaut sur les appareils, ce qui limiterait là encore le libre jeu de la concurrence. Enfin, Margrethe Vestager se dit ennuyée par la quantité de données disponibles pour les fournisseurs d'assistants vocaux et d'appareils intelligents, et le manque d'interopérabilité entre les produits.
Désormais, la Commission entend procéder à une nouvelle consultation publique de 12 semaines se terminant le 1er septembre et un rapport final attendu au premier semestre de 2022.
