Depuis quelques heures, on voit réapparaitre le même message sur Facebook. La démarche n'est pas nouvelle, et cela fait bien dix ans que cela dure. Elle revient par intermittence sur le réseau social, au gré des scandales sur les données personnelles ou des modifications des conditions d'utilisation.
Certaines habitudes ont la vie dure
Mais celui-ci ne sert à rien (à part agacer les autres utilisateurs) et encore moins d'empêcher Facebook de diffuser des contenus, des photos, des liens, bref tout ce que vous avez publié.... Copier/coller ce texte pour être protégé n'a donc aucune valeur juridique, puisque seule l'acceptation des CGV -lues ou pas- par l'utilisateur compte légalement. Accessoirement, la Cnil a rappelé à plusieurs reprises l'inutilité de ce message.
En outre, l'arrivée des abonnements payants est un moyen pour la firme de récupérer le consentement personnalisé via chaque compte. En effet, pour refuser l'abonnement et donc continuer à bénéficier de la version gratuite, cela a un coût : celui des données que le groupe va récupérer officiellement.
Précisons au passage que le message est empli d'incohérences. La formule Facebook est désormais une entité publique est totalement inexacte, la firme étant 100% privée, avec un un siège social européen en Irlande (comme de nombreuses multinationales).
La violation de la vie privée n'est pas concernée ici du fait de l'acceptation des CGU. Et légalement, il n'y a qu'un seul moyen d'être sûr de la non utilisation de ses contenus : ne pas en poster, ou carrément assumer et se désinscrire. Tout au plus, si on a un iPhone, on pourra désactiver le suivi des apps !
Rappelons qu'il est possible d'exercer son droit d’accès et de rectification à ses données personnelles auprès de Facebook, soit via une demande en ligne, soit en contactant le délégué à la protection des données du réseau.
