Les processeurs à base de silicium arrivent à leurs limites et les scientifiques cherchent désormais d'autres solutions pour les prochaines générations de puces.
Depuis qu'on a découvert ce matériau, le graphène fait déjà rêver les fondeurs, permettant de fabriquer des transistors bien plus rapides, de plus faible dimension et avec une bonne résistance mécanique. Des chercheurs américains ont apparemment trouvé une piste sérieuse permettant de régler un problème de taille : jusque là, un transistor en graphène ne pouvait jamais être éteint. Mais la science a eu raison de cette fatalité et l'équipe de Liu a réussi l'impossible, en mettant au point une porte logique XOR (ressortez vos vieux cours de physique) qui se comporte pratiquement comme un transistor classique.
Grâce aux propriété du graphène et au gain de place ainsi obtenu, on peut désormais tabler sur des CPU atteignant des fréquences de 400Ghz (oui, vous avez bien lu), à l'heure où les puces plafonnent entre 1 et 5Ghz. Si le stade industriel parait encore assez éloigné (bien que basé sur du simple carbone, le graphène reste cher à produire, et peu de boites sont capables de le faire), voilà de bons présage pour l'avenir de nos ordinateurs, tablettes et autres smartphones.
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