De passage à Paris, Sheryl Sandberg s'est entre autre confiée aux Echos sur l'avenir de Facebook, celui de la publicité et d'Oculus.
Profitant d'une interview que la numéro 2 de Facebook leur a accordée, les Echos se sont penchés sur divers sujets allant de l'égalité homme-femme à la protection des données privées. Sur ce sujet, Sheryl Sandberg tient bien son rôle de directrice des opérations de Facebook, en affirmant que le réseau social milite activement en ce sens et qu'il ne transmet aucune information à des tiers (il préfère tout garder pour lui) :si on veut que les gens partagent leur données via Facebook, il faut qu’ils soient convaincus que ces données privées restent privées, et que nous n’allons pas les vendre affirme-t-elle.
Bien consciente que l'affaire Snowden a terni l'image des géants du web, elle cherche à regagner la confiance des utilisateurs tout en étendant son empire. Si les zones dans lesquelles Facebook peut aller chercher de la croissance sont limitée aujourd'hui à la Chine et à la Russie, le réseau social compte bien connecter la terre entière à internet pour continuer à grossir.
Pour ce qui est de la monétisation, Sheryl Sandberg estime que Facebook a encore un fort potentiel de croissance qui se déploiera au fur et à mesure que les budgets publicitaires glisseront de la télévision vers l'internet mondial : aux Etats-Unis, le temps passé sur Internet vient tout juste de dépasser celui consacré à regarder la télévision et pourtant, les budgets se portent encore majoritairement sur la télévision. Mais la publicité va toujours là où le consommateur se trouve affirme-t-elle. C'est tout ce qu'on peut espérer.
Enfin, lorsqu'on l'interroge sur le rachat d'Oculus, voilà la réponse qu'elle fournit concernant le futur de la startup : nous voulons en faire une vraie plateforme de communication et créer de nouvelles expériences sociales. Quid des jeux autres que Farmville ?
