Dans son numéro actuellement en kiosque, le magazine Vanity Fair revient sur l'épopée autour du Venus, ce fameux yacht commandé par Steve Jobs à Philippe Starck et dont l'histoire semble avoir laissé un gout assez amer au designer.
S'il faudra acheter le papier pour accéder à l'ensemble des révélations, le site internet livre déjà quelques messages assez amusants. On y apprend par exemple que lors de son premier appel téléphonique au bureau du designer, la secrétaire de Starck a refusé à Steve Jobs de lui passer son patron. Pourquoi ? Car elle ne voyait pas du tout qui était ce Monsieur Jobs dont elle avait tout de même pris soin de noter le nom sur son calepin.
Starck revient également sur les aller-retours en Californie, où il a travaillé côte à côte avec Steve Jobs, dans sa maison de Palo Alto. Il n’y aura plus jamais de bateau de cette qualité-là. Parce que plus jamais deux fous ne se mettront ensemble pour accomplir un tel travail clame le français, dont l'égo était au moins aussi important que celui de feu le CEO d'Apple. On apprend d'ailleurs qu'aucun des deux ne verra finalement le bâteau naviguer, Starck n'ayant apparemment pas été invité à prendre les commandes. Il reviendra à ce propos en fin d'interview sur cette fin de projet un peu tragique, sous fond de combat financier avec Laurene Jobs, la femme de Steve qui aura finalement hérité seule du navire.
