On s'y attendait (lire notre analyse), Apple a profité de sa keynote pour revoir un peu ses tarifs et les ajuster en fonction des cours des différentes monnaies.
Avec la remontée du dollar face à l'Euro et même au franc-suisse, on anticipait donc avec justesse, une augmentation des prix sur le Vieux Continent. Ça n'a pas loupé :
Mais cette augmentation n'est pas très logique. Par exemple, le prix du MacBook Pro Retina 15" augmente entre 250 et 300€, alors que la machine n'a pas été mise à jour. A l'inverse, les iMac et les Mac Pro ne bougent pas. Et sur les vieuxiPod, la Pomme a augmenté les prix entre 5 et 15% suivant les modèles. On cherche encore la logique.
Le Refurb (si Apple conserve les précédents tarifs) va rapidement devenir très intéressant.
Finalement, on revient à des taux de change d'avant crise, où l'euro était fort et où les prix américains restaient nettement meilleur marché, même en prenant en compte la TVA (les vacanciers s'en souviennent).
Côté Suisse, on s'attendait à une baisse de prix pour éviter de voir les helvètes se précipiter à la frontière. Finalement, avec la hausse bien nette dans la zone Euro, les tarifs suisses n'ont pas trop bougé. Le nouveau MacBook Air démarre toujours à 979CHF, un tarif inchangé, et qui devient même plus intéressant que les 999€ demandés en France. Précisons que si le CHF et l'Euro sont à parité, la TVA n'est que de 8% en Suisse, contre 20% en France. Il est donc logique que la Suisse reste plus avantageuse. Finalement, ce sont les frontaliers français, italiens et allemands qui risquent de venir faire leurs emplettes au pays du chocolat !
Sauf que... ces variations ne sont pas très homogènes. Sur certains modèles, comme les iMac, rien n'a bougé ! Du coup, c'est le prix français qui reste le plus intéressant, même par rapport aux USA :
Même chose pour les Mac Pro, qu'il vaut mieux acheter côté français.
Au final, même si la plupart des acheteurs restent tributaires des tarifs fixés par Apple dans leur propre zone, on regrette que la Pomme n'ait pas mis en place une politique unique sur l'ensemble de ses produits. Cette fois, on a l'impression de payer assez cher les changements de cours des monnaies sur certains produits... et pas sur d'autres.
