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Test de l'iMac Retina 5k (2014)

Par Didier Pulicani - Mis à jour le

On pensait l’écran Retina d’abord réservé à la gamme professionnelle, Apple a finalement choisi l’iMac 27” pour y placer une dalle Retina sur une machine de bureau. Mais avec un ticket d’entrée à plus de 2500€, peut-on vraiment encore parler de Mac familial ?

Test de l'iMac Retina 5k (2014)


N’en reste pas moins qu’à la sortie de la boite, nos yeux se sont précipités devant cet immense dalle 27” dont il devient très difficile de distinguer le moindre pixel. Si nous étions déjà habitués au Retina (avec l’iPad ou le MacBook Pro), on passe ici un autre cap, une nouvelle étape qui permet de se dire Oui, le Retina sera désormais omniprésent sur Mac. La question est donc maintenant : à qui le tour ?




Le Retina pour tous ?



Il aura donc fallu attendre deux longues années pour qu’Apple se décide à intégrer un écran Retina sur une machine de bureau, après l’atterrisage de cette technologie sur les MacBook Pro Retina durant l’été 2012. C’est donc l’iMac -le Mac grand-public par excellence- qui a été élu pour faire découvrir cette technologie à Mr-Tout-Le-Monde, même si le ticket d’entrée -plus de 2500€- reste encore assez élevé pour parler vraiment de démocratisation.

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Du 100% Retina



Lorsque le Retina est arrivé sur Mac, les écrans des MacBook Pro 15” affichaient déjà à l’époque, une résolution de 1680x1050 (en option). Le MacBook Pro Retina aurait donc dû logiquement doubler ces chiffres et proposer du 3360x2100. Or, encore aujourd’hui, ces machines n’offrent que du 2880x1800, comme si l’on était parti d’une dalle en 1440x900. Du coup, la plupart des utilisateurs de MacBook Pro Retina modifient souvent l’échelle pour augmenter le nombre de points à l’écran, et retrouver du 1680x1050, voire du 1980x1200 pour les plus exigeants. Dès lors, à l’usage, même si Apple permet -grâce à une technique assez efficace- de faire croire à un écran Retina, on est ici bien loin des quatre pixels pour un promis par un tel moniteur.

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Cliquez pour l'image en pleine résolution


Sur l’iMac, la firme de Cupertino a été plus généreuse en quadruplant réellement le nombre de pixels présents sur un iMac 27”. D’une définition de 2560x1440, on passe donc à du 5120x2880, soit très exactement le double de points dans les deux dimensions. Apple qualifie cette dalle de 5k, ce qui la place devant la plupart des moniteurs dits 4k qui commencent à envahir le marché PC. Joli coup marketing pour la firme, qui entend bien là ne pas se laisser passer devant par ses concurrents sur le segment des moniteurs en très haute définition.

Du Retina, pour quoi faire ?



Nul besoin d’être un professionnel de l’image pour se rendre compte de tout le bénéfice offert par ce type d’écran. Même si l’actuel 27” propose déjà une définition bien supérieures aux dalles FullHD qui pullulent sur le marché informatique, la moindre photo offre ici un niveau de détails absolument dingue : on est désormais capable de distinguer les feuilles des arbres sur un plan large d’une forêt, la GoPro fixée sur un randonneur qui ne représente pourtant qu’un petit centimètre à l’écran, bref, on est maintenant capable d’observer des éléments pratiquement invisibles sur les moniteurs standards, mais que notre oeil aurait été capable de voir si l’image avait été de meilleur qualité. Pourtant, tout ceci n’est pas vraiment nouveau puisque le Retina fête cette année ses 4 ans, après avoir été présenté en exclusivité sur le quatrième iPhone dès 2010.

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L’arrivée du Retina sur un moniteur informatique de 27” constitue pourtant une immense avancée pour tous les métiers de l’image. Les photographes et autres monteurs vidéos ne se sont jamais satisfaits du petit 15” du MacBook Pro et ont toujours eu besoin de travailler sur de grands écrans. Ici, il devient alors possible d’afficher une vidéo 4k nativement sur Final Cut Pro tout en conservant l’interface du logiciel tout autour. Sous Photoshop, même chose, on peut charger une image jusqu’à 14 millions de pixels à pleine résolution, une première dans l’histoire informatique.

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Seule ombre au tableau -qui persiste avec les années- j'ai nommé : le web. Il faut dire que le monde PC n'a pas encore adopté le Retina et que la plupart des concepteurs de sites ne semblent pas très motivés à l'idée de doubler chaque image et autres boutons pour le plaisir de 0,5 à 1% des visiteurs (et encore, je suis large). Du coup, lorsqu'on passe sa journée avec un écran Retina, il faut aussi savoir que 99% des sites internet apparaitront flous, ce qui peut finir par devenir un peu pesant. Internet constitue aujourd'hui le seul argument valable qui inciterait à attendre encore quelques années avant la bascule. Précisons quand même que si vous optez pour une définition un peu plus élevée que le Retina natif, cet effet de flou s'atténue nettement.

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Histoire de rassurer un peu les possesseurs d’iMac 27” ou de moniteur Apple Thunderbolt, je modérerais tout de même certaines ardeurs : oui, le passage au Retina est ici assez dingue, mais la résolution employée actuellement sur les écrans 27” non-retina offre déjà une image très précise. Au bout de quelques jours, revenir à un moniteur 27” classique ne m’a pas du tout choqué. C’était tout l’inverse en reprenant un MacBook Pro non-retina lorsque les MacBook Pro Retina sont apparus sur le marché.

Du Retina pour gagner de la place



Autre bénéfice de ce type d’écran, il est maintenant possible de profiter de plus de place à l’écran, en clair, d’afficher plus de ”points” qu’un moniteur 27”. Comment ça marche ? Comme vu plus haut, Apple utilise déjà cette technique sur le MacBook Pro : ce dernier n’est 100% Retina qu’à une résolution de 1440x900 et au-delà, elle calcule une résolution doublée intermédiaire (et bien supérieure à celle de l’écran) qu’elle remet ensuite à l’échelle pour s’adapter à la dalle Retina.

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Sur l’iMac, on peut donc afficher un écran de 3200x1800 points, qui ne sera pas 100% Retina (4 pixels par ”point”) mais dont le rendu sera malgré tout d’excellente qualité. Cela permet donc d’augmenter sa surface de travail tout en conservant une interface utilisable (ce qui n’est pas le cas en 5120x2880, où les textes deviennent réellement trop petits). Du coup, on peut arriver à afficher pratiquement trois fois la home de Mac4Ever sur la largeur de l’écran, par exemple :

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5k, une technologie un peu trop en avance ?



Derrière l’exploit se cache évidemment des performances techniques qui peuvent se résumer en quelques chiffres : 23 couches de matériaux, 1,4mm d’épaisseur, 14,7 millions de pixels et 30% d’économie d’énergie grâce à une nouvelle génération de LED basse consommation. L’utilisation d’un filtre de compensation permet d’améliorer les contrastes de la dalle TFT qu’Apple affirme avoir parfaitement étalonnée pour les créatifs (qui préféreront quand même le vérifier avec une sonde professionnelle). Un nouveau traitement anti-reflet a également permis de réduire une fois encore ce défaut inhérent aux écrans brillants :

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Pour ce qui est de l’affichage, la Pomme met en avant une technologie à base d’oxyde (destinée à réduire la couche des transistors), ce qui permet d’améliorer la luminosité globale. Mais la véritable performance revient plutôt au contrôleur de temporisation qu’Apple a dû mettre au point elle-même pour pouvoir gérer autant de pixels à l’écran. Il faut dire que la bande passante exige au moins 40Gbps, un débit qu’aucun contrôleur ne peut fournir seul pour le moment. Apple a donc utilisé deux puces DisplayPort 1.2 pour créer un signal vidéo. Conséquence immédiate, il est impossible d’utiliser cette machine comme moniteur externe. Apple pourrait le proposer, à terme, en utilisant deux ports Thunderbolt 2, mais elle nous a confirmé ne pas prendre en charge ce mode cible (Target en anglais) pour le moment.

Un CPU à couper la souffle



L’iMac Retina bénéficie en exclusivité de la dernière itération de la génération Haswell, avec des fréquences légèrement plus élevées que les modèles non-Retina. Pour la première fois dans l’histoire du Mac, la Pomme présente un modèle à 4GHz (en option), une fréquence qui commençait à se faire attendre depuis qu’Intel a basculé sur l’architecture Core, se focalisant avant-tout sur la réduction de la consommation électrique au détriment de l’augmentation des cadences.

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Lorsqu’il est très sollicité, le Core i7 4790K est capable de grimper à 4.2 voire à 4.3Ghz pendant un court laps de temps. Et pendant ces périodes de calcul intensif, la puce ne descend que très rarement sous les 4GHz, preuve qu’Intel est parvenu à refroidir suffisamment le processeur pour maintenir une fréquence très élevée sur la durée.


Afin de voir ce que ces machines ont dans le ventre, nous avons choisi deux configurations :

- le modèle de base, équipé d'un Core i5-4690 à 3,5GHz (Turbo @ 3.9GHz) et 8GO de RAM
- la version haut-de-gamme, avec un Core i7-4790K à 4GHz (Turbo @ 4.4Ghz) et également 8Go de RAM

Ces deux puces sont en apparence assez proches : gravure en 22nm, un TDP autour de 85W (88W en 4Ghz), une bande passante mémoire à 25,6GO/s… Et pourtant, il existe une différence de taille entre un Core i5 et un Core i7 : l’hyperthreading. Cette technologie développée par Intel autorise l’exécution de deux tâches simultanément sur le même coeur, chose que ne propose pas le i5. Concrètement, le Mac ne sera pas deux fois plus rapide, mais sur des applications capables d’utiliser plus de 4 coeurs, un Core i7 quadri-coeur prendra rapidement le large face à son petit frère.

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On le voit d’ailleurs bien sous GeekBench : même si les MacBook Pro Retina @ 2.8Ghz sortis cet été possèdent une puce avec une fréquence nettement plus lente, ils sont potentiellement plus rapides que notre Core i5 qui dépasse pourtant largement les 3GHz ! Conséquence immédiate, notre version à 4GHz pulvérise tous les iMac et MacBook Pro sortis jusque là, et se paie même le luxe de venir taquiner le Mac Pro 2013 en version Quadri-coeur :

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Au final, le gain par rapport aux modèles de 2013 (toujours en vente) reste modeste, et seule notre version à 4Ghz creuse vraiment l’écart avec le (pourtant très puissant) Core i7 à 3.5GHz présenté l’an dernier :

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Apple propose donc un excellent choix en matière de processeurs et ces machines n’auront pas à rougir face aux PC du marché. Suivant les tâches, ils peuvent même se payer le luxe de venir taquiner les Mac Pro ! C'est une certitude, le CPU de l'iMac n'est pas prêt d'être déclaré obsolète !

GPU : des roues de Clio sur une Porsche



Ces dernières années, les GPU AMD avaient totalement disparu de nos Mac. Il aura fallu attendre le grand retour des Mac Pro pour voir débarquer des puces professionnelles du fondeur, qui a dû négocier sec face à NVidia -pourtant leader sur le segment professionnel. A l'heure où nous écrivons ces lignes, on s'étonne encore de ce choix, qui semble surtout financier, les applications professionnelles étant bien plus souvent optimisées pour le matériel NVidia.

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Plus étonnant encore, AMD a beaucoup de mal à imposer ses solutions dans le monde mobile. L'immense majorité des ordinateurs portables embarque aujourd'hui des puces NVidia, essentiellement pour des raisons d'économie d'énergie. Du coup, on s'étonne un peu qu'Apple ait porté son choix sur les Radeon R9 M290X et M295X pour le nouvel iMac Retina, même si la consommation électrique est moins problématique sur une machine de bureau (l'iMac utilise depuis longtemps, rappelons-le, des GPU destinés d'abord aux portables). En effet, ces Radeon consomment jusqu'à 100Watts en crête, ce qui est assez élevé pour une puce mobile.

La Radeon R9 M290X est gravée en 28nm et partage en fait la plupart des spécifications de la Radeon HD 8970M, présentée mi 2013. Elle reprend l'architecture GCN d'AMD et se positionne plutôt comme sur le haut-de-gamme mobile, ce qui équivaut à des cartes de très moyenne gamme pour un ordinateur de bureau. Son coeur fonctionne à 850 (900Mhz en boost), mais Apple l’a bien augmentée, en passant la fréquence à 975Mhz (on vous laisse deviner pourquoi). Enfin, sachez que la Pomme a choisi de lui attribuer seulement 2Go de mémoire, alors qu'elle accepte sans broncher jusqu'à 4Go.

Sur le plan des performances, il y a de quoi être un peu déçu. En effet, si la carte est clairement plus puissante qu'une 680M qui équipait la précédente génération d'iMac, elle est en revanche derrière la 780M présente sur le haut de gamme des iMac actuels non Retina (en option) et qui embarque deux fois plus de RAM.

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Pour retrouver les performances de la 780M, il faudra donc prendre l'option Radeon R9 M295X avec 4GO de GDDR5, là encore overclockée à 850Mhz (contre 800Mhz de base). Cette dernière se montre sur la papier légèrement plus véloce que le modèle d'NVidia, mais il ne faut pas oublier que l'iMac Retina doit gérer une résolution de 5120x2880 contre seulement 2560x1440 sur le 27" traditionnel. Si l'on raisonne en nombre de pixels, c'est comme si l'iMac Retina devait prendre en charge quatre écrans 27" à la fois ! Autant vous dire que lancer un jeu en résolution native va s’avérer difficile (on va le voir plus bas), même chose pour tout application 3D un peu gourmande. Proposer un écran 5k sans un vrai GPU de bureau est aujourd'hui une belle aberration, mais Apple est désormais tributaire du design de la machine, bien incapable d'héberger les composants des PC traditionnels.

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OpenGL : bienvenue en 2009



Commençons nos benchs par les tests bruts et pour cela, rien de tel qu’un bon vieux CineBench.

Comme vous allez le voir, c’est immédiatement la grosse déception. Grosso-modo, la 290X arrive au niveau de l’ancienne 775M et la 295X ne fait pas beaucoup mieux que la 780M de l’iMac 27” toutes options. C’est une demi-surprise, au regard des spécifications (ci-dessus), mais la déception est bien là :

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Vous avez dit ”optimisation” ?



Dans les jeux que nous avons testés, le constat est assez variable. Il faut dire que les responsabilités sont partagées entre l’éditeur -qui optimise souvent ses titres pour les cartes du marché- et les pilotes, de qualité très variable chez Apple. Historiquement, on aurait tendance à dire que les drivers proposés par AMD étaient plus aboutis -car développés par AMD directement- mais la situation a bien évolué : depuis que les GeForce équipent la quasi-totalité des Mac, NVidia s’est bien bougé pour proposer des pilotes cohérents et efficaces (même si l’on est encore loin de la richesse et de la réactivité du monde PC).

Du coup, sur un titre comme Batman Arkham City, par exemple, les nouvelles machines se montrent étonnamment plus véloces que les iMac de 2013 équipés NVidia. Pour la petite histoire, nous avions commencé nos benchs avec ce jeu très prometteur sur la qualité des drivers fournis par Apple et l’on s’attendait donc à ce que tous les titres suivent le mouvement :

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Manque de chance, avec F1 2012 (également porté par Feral), c’est tout le contraire. Nous voilà avec des performances légèrement en retrait et même plus proche des 750M qui équipent les MacBook Pro Retina !

Test de l'iMac Retina 5k (2014)


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Côté 3D, il faudra donc s'attendre à des chiffres globalement similaires aux 27" non Retina. Le basculement chez AMD n’aura donc pas permis à Apple de s’orienter vers des modèles plus véloces, ce qui aurait été le minimum sur ces machines. Un choix essentiellement financier, donc, et non en faveur de l’utilisateur, qui était pourtant en droit d’espérer une nette montée en gamme avec l’arrivée du Retina.

En 5k tu ne joueras pas



Si tous nos tests précédents ont été réalisés en 2560x1440 afin de vous permettre de comparer les performances des cartes à résolution équivalente, il faut bien comprendre qu’on perd ici tout l’avantage d’avoir un écran si bien défini. Et si l’on relançait nos benchs en 5120x2880 ? Après tout, si l’on se paie un iMac Retina, c’est aussi pour profiter de cette superbe dalle et de ses 14,7 millions de pixels.

Avant de vous présenter les graphiques, précisons que certains jeux (comme F1 2013) ont tout simplement refusé de se lancer à pareille résolution. D'autres titres un peu âgés ne proposent même pas de mode 5k. De manière générale, il est encore très difficile de trouver des jeux qui ont réellement été optimisés ou même pensés pour cette résolution.

Voici donc deux benchs comparés, avec Tomb Raider (2013) d’un côté et Batman Arkhan City (2011) de l’autre :

Test de l'iMac Retina 5k (2014)

Test de l'iMac Retina 5k (2014)


Vous l’avez compris, jouer en 5k est tout simplement impossible sur cet iMac, même avec de vieux jeux aux textures pourtant bien datées. Mais que l’on se rassure, aujourd’hui, même les grosses GeForce Titan/980 ou les dernière Radeon R9 (Desktop) ont bien du mal à dépasser les 30FPS en 3840x2160 (UltraHD). Pour vraiment faire tourner un titre en 4k, il faudrait aujourd’hui deux cartes haut-de-gamme en parallèle (SLI), et encore ! Jouer correctement en 2560x1440 est finalement très honorable sur ce genre de machine.

OpenCL : quand le GPU se prend pour un CPU



Pour en terminer avec le GPU, intéressons-nous à une nouvelle façon d’utiliser ces cartes, de plus en plus courante dans les logiciels professionnels : il s’agit évidemment d’OpenCL. On ne reviendra pas en détail sur cette technologie, que nous avons évoquée à plusieurs reprises, mais on rappellera seulement qu’elle permet d’exécuter des calculs ”non 3D” (comme des effets Photoshop, After Effects, Final Cut Pro…) à la place du CPU.

Sous Final Cut Pro, Apple a largement optimisé ses filtres pour OpenCL et ça se voit : même si l’on est encore loin d’obtenir les performances des Mac Pro et de leur bi-GPU, l’iMac n’est pas ridicule, loin de là. Suivant les tâches, on sera même entre 30 et 100% plus rapide qu’un MacBook Pro Retina dernier cri :

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Ces chiffres se confirment sur Luxmark, qui nous rappelle également que la différence entre une 290X et une 295X est finalement assez faible, à peine 10 à 12% au mieux. A l'arrivée, l’écart se creuse en fait bien plus nettement lorsqu’on passe du Core i5 au Core i7 :

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S’il fallait conclure



Au final, le vrai problème de ce GPU, ce n’est pas tant qu’il s’agisse d’une mauvaise carte, mais bien que la puce a besoin d'afficher quatre fois plus de points que sur un 27" traditionnel. Il faudrait donc logiquement à notre iMac Retina une carte offrant un gain du même niveau. Or Apple -limitée par un boitier trop fin et mal ventilé- s'est à nouveau retrouvée prisonnière de ses choix en matière de design, comme le notait déjà notre belle Océane en 2012 :

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Comment tu veux arriver à faire rentrer ça... là dedans ?!


Du coup, là où il aurait été plus honnête de placer une Radeon R9 ou une grosse GeForce 980 (ce qui n’est peut-être pas infaisable, dans l’absolu), on se retrouve avec une carte mobile -certes très rapide- mais absolument pas dimensionnée pour gérer correctement un tel écran, une évidence que certains journalistes américains "spécialisés" ont bizarrement omis de mentionner dans leurs tests (sans doute à force de manger des p'tits fours à Cupertino). Et ne pensez pas que le besoin de performances OpenGL ne se limite qu’aux jeux. Nous les prenons en exemple par simple souci d’illustration (ce sont les logiciels les plus gourmands dans le domaine). Aujourd’hui, de nombreux programmes professionnels utilisent des rendus OpenGL en temps réel : Vue, Maya, ArchiCAD, AutoCAD, AfterEffects… Et pour eux, il n’est souvent pas question de baisser la résolution du rendu (sauf à perdre tout l’intérêt d’un écran Retina).

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Le Fusion Drive pour tous



Avec une baisse continue des tarifs, on s’étonne qu’Apple ne propose toujours pas de SSD en standard sur l’ensemble de sa gamme, surtout sur des machines de bureau à plus de 1500€. C’est d’autant plus étrange qu’avec sa technique dite du Fusion Drive, la Pomme n’a pas besoin de doter ses machines de grosses capacités en mémoire flash pour profiter des excellents débits offerts par les SSD.

Cette fois, l’iMac du futur intègrera donc par défaut un Fusion Drive de 1To, cumulant en fait un petit SSD (de 128Go) avec un disque classique de 1To. Rien ne vous empêche ensuite d’y connecter d’autres moyens de stockage externe, et même un SSD dans un boitier USB, par exemple.

Côté perfs, rien ne change cette année du côté du Fusion Drive : le SSD -connecté sur 2 lignes de PCIe- permet d’excellents débits tant que le disque n’est pas saturé. Rappelons que ce dernier est utilisé en priorité pour installer OS X et les applications afin d’accélérer l’usage quotidien. Pour ce qui est des fichiers (photos, vidéos…), ils sont stockés sur le disque à plateaux, presque 100 fois plus lent sur les éléments de petite taille ! Du coup, si vous en avez les moyens, le tout-SSD reste quand même plus confortable à l’usage, surtout si vous faites du traitement par lot de photos ou de gros fichiers vidéos, par exemple. Les débits sont aussi plus importants si vous choisissez de grandes capacités, on atteint ainsi les 800Mo/s avec l'option SSD 1To.

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Dernier point à savoir -même si vous ne pourrez rien y faire- Apple continue de se fournir tantôt chez SanDisk, tantôt chez Samsung pour ses SSD. La conséquence est immédiate côté performances : là où Samsung autorise des débits très élevés en lecture/écriture, les équivalents SanDisk sont jusqu’à deux fois plus lents (et même 7 fois sur certains petits fichiers) :

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Pour autant, Apple ne mentionne jamais cet élément sur la fiche technique et elle n’acceptera pas non plus de changer la machine en cas de malchance. Nous trouvons ces méthodes assez injustes, d’autant que nous avons déniché un modèle SanDisk (bien plus lent) sur la version 4Ghz toutes options, une machine à plus de 4000€ ! Les SanDisk sont également très souvent présents sur les Fusion Drive, comme le montrent nos graphiques ci-dessus.

Précisons -s’il était nécessaire de le rappeler- que les différences de performances restent difficilement perceptibles pour un usage standard mais peuvent tout à fait se ressentir sur certains logiciels de montage vidéo, notamment.

Thunderbolt 2 : en attendant le Thunderbolt 3



L’iMac Retina est donc le premier ordinateur non-pro (si l’on peut dire) à proposer le Thunderbolt 2, après le Mac Pro 2013 et le MacBook Pro Retina.

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Soyons clair, cette connectique est sans doute l’un des plus gros plantages commerciaux d’Apple (et d’Intel) de ces dernières années. Le nombre de périphériques compatibles est encore très limité malgré plus de 3 ans d’existence sur Mac. Et ne parlons même pas des tarifs, totalement inaccessibles pour un particulier. Dans le monde PC, il est très rare de voir des cartes mères équipées de ports Thunderbolt, sauf certains modèles spécifiques souvent vendus à prix d’or. Il faut dire que l’USB3 a fait subir au Thunderbolt le même sort qu’au FireWire 800 du temps de l'USB2 : plus populaire, presque aussi rapide, beaucoup moins cher à produire, l’USB est aujourd’hui le leader incontesté des périphériques informatiques.

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Pourtant, le Thunderbolt ne devrait pas disparaitre de sitôt. Il possède en effet un atout de taille, à savoir la possibilité d’encapsuler tous les protocoles existants (Ethernet, USB, FireWire…) Apple a même réussi à lui faire partager la prise avec celle du mini-DisplayPort, le nouveau standard (en version DP) qui s’impose de plus en plus pour connecter un moniteur à un ordinateur. Précisons aussi qu’il s’agit actuellement du seul protocole capable de transférer des données à 20Gbps/s sur un périphérique externe (hormis des cartes spécialisées). Dans certains milieux spécialisés (notamment en vidéo), on y trouve rapidement son intérêt. Avec ce type de connectique, il est également possible de saturer le port avec des SSD placés en RAID, et d’échanger des fichiers avec le processeur autour de 2Go/s.

Mais à peine parle-t-on du Thunderbolt 2 que pointe déjà le Thunderbolt 3. Je vais même prendre le risque de faire une prédiction : la troisième itération devrait arriver assez vite, peut-être même avec les nouveaux Mac Pro début 2015. Si Apple veut lancer rapidement des moniteurs externes 5k, elle n’aura pas d’autre choix que de proposer un débit d’au moins 30 à 40Gbps, une quantité de données qui nécessiterait aujourd’hui d’utiliser simultanément deux ports Thunderbolt 2 indépendants (qui ne sont pas sur le même contrôleur). Si le prochain moniteur 5k requiert absolument du Thunberbolt 3, il règnera une certaine déception pour les acheteurs de Mac Pro et autres MacBook Pro Retina

Combien de Watts pour mon iMac ?



Si la consommation électrique est devenue le graal de l'informatique moderne, il faut savoir que les constructeurs ont fait d'immenses progrès ces dernières années. Désormais, un iMac en veille ne consomme pratiquement rien si vous le paramètrez correctement; c'est-à-dire, pour qu'il s'endorme après 10 ou 20 minutes d'inactivité.

En revanche, en usage normal (écran allumé), un iMac consomme facilement 70 à 100Watts, ce qui peut représenter une bonne centaine d'euros sur la facture annuelle s'il tourne en permanence. Nous avons mesuré des pics autour de 160/180Watts lorsque le CPU est très sollicité (une dizaine d'onglets ouverts, iTunes, Mail etc.) et jusqu'à 240 Watts avec CPU/GPU à fond. Méfiez-vous quand même si vous utilisez des programmes très gourmands en OpenGL : lorsque la carte est appelée, la consommation dépasse facilement les 180W, là où les iMac précédents paraissaient un peu plus économes, NVidia étant nettement plus doué que son concurrent dans le domaine.

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Opinion : et s’il fallait repenser totalement l’iMac ?



Lorsque Steve Jobs présente l’iMac en 98, son but est simple : redonner une image avant-gardiste à une marque vieillissante, proposer une machine sous la barre des 10 000 F de l’époque (1500€) et conserver un produit familial suffisamment haut-de-gamme pour ne pas entrer en concurrence avec des PC d’entrée ou milieu de gamme.

Or aujourd’hui, l’iMac a changé de cible. Il faut dire que l’étudiant optera plus facilement pour un MacBook Air (moins cher, plus mobile) et le concept d’ordinateur familial est un peu passé de mode. Les ados ont désormais chacun leur téléphone ou une petite tablette et n’ont plus vraiment besoin d’un iMac pour aller sur FaceBook et consulter GMail. En face, l’iMac a su trouver sa place dans les PME où il remplace aisément les anciens PowerMac. Tous les métiers de la création (architectes, graphistes, monteurs vidéos…) ne voient souvent pas l’intérêt d’aller investir dans un couteux Mac Pro alors qu’un modèle d’iMac (un peu boosté) se montre tout aussi véloce au quotidien.

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30 ans les séparent !


On pourrait effectivement parler d’un certain glissement de gamme avec certaines configurations qui avoisinent désormais les 4500€. On est bien loin du bonbon acidulé familial des années 90… Et pourtant, Apple propose toujours un modèle autour de 1000€ tout à fait capable et relativement bien équipé. Le problème, c’est qu’à force de jouer les équilibristes, il devient difficile de créer une carcasse unique bien déclinée et qui répond à une panel aussi large d’utilisateurs. L’iMac Low-cost apparait comme un peu cher payé, tandis que l’iMac Retina affiche des caractéristiques quelque peu sous-dimensionnées pour répondre aux attentes d’une clientèle professionnelle prête à dépenser 3000 à 5000€ pour une machine résolument orientée pro’.

S’il est toujours difficile de jouer à Madame Soleil avec Apple, on pourrait quand même imaginer que Tim Cook remette un jour à plat toute la gamme Desktop. Car un phénomène enfle ces dernières années, et il s’agit évidemment du Hackintosh -ces PC sur lesquels on installe OS X en contournant quelques maigres protections qu’Apple essaie tant bien que mal de maintenir. Pensez-bien, pour un bon millier d’euros, il est aujourd’hui possible de monter un ordinateur professionnel nettement plus puissant qu’un iMac toutes-options, avec une carte graphique digne de ce nom… Et sous OS X ! Avec la montée en tarif absolument démente des Mac Pro -devenus inabordables pour quantité de PME et d’indépendants- Apple ne propose désormais plus grand chose en face de l’iMac.

A l’image de la Twingo, l’iMac a quelque peu perdu de son identité avec les années. Il ne fait plus autant rêver, affiche toujours de belles lignes mais dans un boitier d’une étonnante tristesse. Et si on lui retirait son écran, il ne resterait plus grand chose pour nous faire vraiment vibrer.

Conseil d’achat



Alors, faut-il vraiment l’acheter, cet iMac Retina ? Si vous adorez votre iMac 27” mais qu’il commence à prendre de l’âge, l’iMac Retina s’inscrit dans une évolution logique de la machine, avec un quasi sans-faute si l’on s’en tient au concept de ces dernières années. Une connectique très riche, un écran incroyable, une puissance de calcul CPU à la pointe et un encombrement réduit, Apple a encore réussi son tour de force cette année.

Test de l'iMac Retina 5k (2014)


Maintenant, il y a toujours de quoi être agacé. A l’heure où les capacités des SSD doublent tous les ans pour le même prix, le Fusion Drive paraîtra bien miséreux d’ici 2 ou 3 ans. Et que dire de ce GPU de portable, soudé à la carte mère, qui arrive à peine aux performances d’un tour PC à 400€ ?

Le vrai problème, c’est que son principal atout (l’écran 5k) deviendra obsolète bien longtemps après le reste de la machine. Attendez la seconde génération clament déjà certains habitués des séries A dans les forums. Sauf que cet iMac n’est pas le premier du genre, et qu’Apple ne devrait pas -sauf grand chamboulement- changer drastiquement l’architecture de ces machines dans les années à venir.

Je résumerais donc les choses ainsi : si le concept de l’iMac répond à vos besoin, alors vous aurez devant vous l’iMac le plus incroyable jamais produit.

Core i5 ou Core i7 ?



Comme vu plus haut, sur certaines tâches bien particulières, le passage du Core i5 au Core i7 offre jusqu’à 25% de performances en plus. Mais à 250€ l’option, il y a de quoi hésiter. Sous Final Cut Pro, la différence n’est par exemple que de 10%, ce qui ne devrait pas bouleverser les temps de calcul. Pour autant, sur un traitement en série, cela peut parfois représenter jusqu’à plusieurs minutes gagnées. Si vous ne passez pas votre vie à faire des rendus CPU/OpenCL, mieux vaut peut-être dépenser cet argent en RAM ou dans un SSD interne de plus grande capacité.

8, 16 ou 32Go de RAM ?



En 2014, 8Go semble aujourd’hui le minimum raisonnable pour envisager l’avenir sereinement. Un professionnel qui utilise abondamment Photoshop et Final Cut Pro sera quand même tenté de passer à 16Go, histoire d’éviter de se retrouver bloqué sur de gros projets. Au-delà, on parle d’un usage vraiment spécifique (serveur, rendus 3D, calculs parallèle…) que les utilisateurs savent généralement très bien dimensionner.

Dans tous les cas, un seul conseil : n’achetez jamais votre mémoire chez Apple. C’est simple, la firme la vend à plus du double du prix du marché. Puisque l’iMac 27” est désormais la seule machine sur laquelle on peut changer ses barrettes (avec le MacBook Pro non-retina), autant ne pas se priver.

Test de l'iMac Retina 5k (2014)


Fusion Drive ou tout SSD ?



En utilisation courante, SSD et Fusion Drive ne présenteront pas de différence majeure. Apple a suffisamment bien étudié son système pour que le disque à plateaux (plus lent) ne soit utilisé qu’en arrière plan. En revanche, si vous travaillez avec de gros fichiers ou en quantité (PSD, montage vidéo, compilation…), rien ne vaut une station tout-SSD, où TOUS les éléments -sans exceptions- bénéficieront de la rapidité d’accès.

Précisons qu’il est physiquement possible de changer le disque dur (au moins, le HDD) au prix d’un démontage contraignant (prévoyez la colle et les tournevis). En revanche, gardez aussi à l’esprit qu’il est possible et peu coûteux de venir brancher un SSD en USB3 (voire en Thunderbolt) sur les ports externes de la machine. Du coup, le jour où le Fusion Drive montrera ses limites, rien ne vous empêchera d’acheter un petit SSD de 500Go ou 1To (390€ sur Amazon), de le placer dans un boitier USB en suivant nos conseils et de profiter ainsi de débits en lecture/écriture tout à fait honorables.

Quelle carte graphique ?



MAJ 30/10/2014 : certains lecteurs nous ont demandé de préciser nos conseils concernant le GPU. Il faut dire que l'option Radeon R9 M295X est facturée assez cher (250€) et que beaucoup ne voient pas l'intérêt d'aller investir dans une carte graphique plus coûteuse s'ils ne font pas de jeux ou de gros calculs 2D/3D.

La question que l'on nous a posée est la suivante : est-ce que la M290X est suffisante pour une utilisation bureautique courante, avec tous les effets de Yosemite ? La réponse est oui, avec une nuance toutefois : sur des interfaces un peu chargées, certains effets sont en effet parfois un peu moins fluides qu'avec la M295X lorsque de nombreux programmes sont ouverts. Si vous avez un MacBook Pro Retina branché sur un écran 27" d'Apple ou un iMac 27" avec une petite carte (750M, 640M), il arrive souvent qu'Exposé accuse quelques saccades, surtout si certains programmes comme Plan (en 3D) ou Final Cut Pro X sont ouverts.

Plusieurs lecteurs nous ont affirmé avoir réussi à faire ramer drastiquement la machine avec Exposé et le multi-bureaux. On y arrive effectivement assez facilement si l'option Plus d'espace est cochée avec la résolution maximale. Dans ce cas extrême, le GPU n'arrive clairement pas à suivre et c'est assez désagréable à l'usage. Ces saccades ne sont pas ou peu présentes avec la M295X mais il est aussi possible qu'il s'agisse d'un léger manque d'optimisation de la part d'Apple, qui pourrait corriger tout ça rapidement. Notez aussi que ce cas de figure reste spécifique (Je doute qu'une majorité des acheteurs sélectionne une résolution de 3200x1800 par défaut), mais si vous choisissez un iMac Retina pour gagner de la place à l'écran, alors il sera peut-être plus raisonnable d'opter pour le GPU le plus véloce.

Dernier conseil, évitez le clavier sans fil ! Il ne présente aucun intérêt sur un bureau (sauf à consommer inutilement des piles), et surtout, vous perdez la pavé numérique !

La note !



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