Hier, Apple dévoilait sa nouvelle gamme d'iPad, avec un iPad Air 9,7", et un iPad mini 2 Retina, positionnés au même nivaux tarifaire que les iPad 4 et iPad mini de génération précédente. Mais la Pomme créait une petite surprise, en maintenant au catalogue l'iPad 2, proposé uniquement en 16 go à partir de 389 € (509 € pour l'iPad 2 16 Go cellulaire), ainsi que - c'est un peu moins surprenant - iPad mini 16 Go, vendu 299 € (419 € en version cellulaire).
Qui voudrait acheter un iPad 2 aujourd'hui ? La réponse est... Personne, ou presque. L'iPad 2, en effet, n'est pas Retina, embarque un processeur A5, bien dépassé, et n'est même pas capable de faire tourner Siri, à la différence de l'iPad mini.
Alors pourquoi maintenir cet appareil, et l'iPad mini 1 au catalogue ?
La réponse ne se trouve pas du côté des particuliers, mais bien des groupes, des écoles, des institutions qui désirent effectuer des achats en volume et pour lesquels le prix de base est l'élément primordial. C'est à eux que s'adresse Apple, avec sa méthode habituelle : tout faire pour préserver de bonnes marges bénéficiaires, même en vendant un produit pas trop cher. Et, à partir de cette exigence, les choix de la Pomme n'étaient pas nombreux : l'iPad 3, qui n'est plus produit, est au moins aussi obsolète que l'iPad 2, le surcroit de puissance étant "absorbé" par l'écran Retina, et l'iPad 4 reste sans doute assez coûteux à produire. Les clients, en outre, détestent voir leur produit quasi neuf perdre frontalement de sa valeur à l'occasion d'une mise à jour.
Le cas de l'iPad mini original est un peu différent : il reste parfaitement fonctionnel, même avec iOS 7, et pour une utilisation familiale classique, notamment pour faire office de liseuse, il constitue un bon choix, 100 € moins cher que son successeur. Ce dernier, par contre, se révélera certes plus cher à l'achat, mais, équipé de son processeur 64 bits, il constituera aussi un investissement nettement plus durable dans le temps.
