Le nouveau sujet à la mode en cette période estivale est sans conteste possible : le retard du lancement de l'iPhone 8. Si certains essayent d'estimer les délais et de miser sur une date hypothétique, d'autres -plus pessimistes- tentent d'entrevoir les répercussions sur Cupertino. Mais il existe désormais une troisième catégorie clamant haut et fort que ce retard n'est pas si problématique que cela. Initié en premier par Morgan Stanley, ce mouvement semble faire des adeptes.
C’est au tour de Robert Cihra de Guggenheim d’indiquer que si l'iPhone 8 sera fashionably late, ce délai sera limité et sans répercussions sur la demande. Les intentions d'achat seront simplement décalées au début 2018 et prolongeront le faste des fêtes de fin d'année.
Robert Cihra pense que l'année prochaine sera pour Apple, la plus importante en trois ans. En effet, 40% des iPhone en circulation -soit un peu plus de 700 millions d'exemplaires- sont là depuis plus de deux ans, et représentent le double du nombre évoqué lors du lancement de l'iPhone 6 en 2014. Ils constituent une masse indéniable de clients potentiels.
Côté finances, il se dit que le prix de vente de l'iPhone 8 pourrait dépasser celui de l'iPhone 7 de plus de 400 $. Cihra, quant à lui, estime que la différence de prix sera moindre, rappelant que l'iPhone original était considéré lui aussi comme trop coûteux par les analystes lors de son lancement.
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