Depuis la révélation du Battery Gate, les actions en justice se multiplient. Aujourd'hui leur nombre s'est quelque peu stabilisé -atteignant tout de même un record -inédit pour Cupertino- plus de soixante (on en était à cinquante la semaine dernière). Dans le détail, ce sont 59 recours pendants devant 16 tribunaux américains , avec un joli score de trente dossiers déposé sur le bureau du "très chanceux" juge Edward J. Davila dans le district nord de Californie.
Toutefois, la procédure américaine pourrait permettre quelques jonctions d'instances et "fusionner" plusieurs recours lors de la prochaine audience du U.S. Judicial Panel on Multidistrict Litigation le 29 mars à Atlanta. En effet, les arguments soulevés restent sensiblement identiques : tromperie, désinformation, obsolescence programmée... Certains font plutôt preuve d'originalité en la matière, comme cet avocat de San Francisco qui réclame la saisie de toutes les batteries échangées à des fins probatoires.
Mais Apple n'est pas en reste à l'international, puisqu'elle doit faire face à des actions collectives ou non, certaines pénales semblables, dans au moins six autres pays (Israël, France, Italie, Suisse, Canada...). Même si Apple s'est excusée pour son "manque de communication" en décembre, et a lancé un programme de remplacement de batterie à prix réduit (29 €), le mal serait-il déjà fait ? C'est ce que pensent certains face aux explications techniques qu'ils estiment plutôt de guingois.
En tout cas, Cupertino s'est engagée pour l'avenir à faire preuve de plus de transparence et à fournir aux utilisateurs plus de visibilité sur la santé de la batterie de leur iPhone. Une fonctionnalité déjà disponible dans les versions bêta d'iOS.
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