Ce dernier procès ne faillit pas à la règle des nombreux rebondissements, qui ont ponctué le dossier depuis le début. En effet, Apple avait révélé une nouvelle accusation en début de semaine. Elle avait prévu d’appeler à la barre, un ancien ingénieur pour démontrer un vol de technologie par le fondeur. Qualcomm avait immédiatement contesté cette allégation, s’appuyant sur ses propres équipes de développement.
Or, il semblerait que ce témoin vedette restera silencieux. En effet, Arjuna Siva aurait changé d’avis au dernier moment (à 48 heures de l’audience) pour des raisons inconnues et n’aurait même pas pris l’avion pour venir à San Diego. Rappelons qu’Apple affirme qu’il était le co-inventeur de l’un des trois brevets technologiques au cœur de l’affaire et qu’il n’avait pas été mentionné lors du dépôt du brevet.
S’il n’a pas l'intention d’attester volontairement, il pourrait toutefois être contraint de le faire en cas de citation à comparaître (ndlr : ou équivalent en droit US). Pour autant, Apple n’entendrait pas le faire. En outre, elle dénonce une fois encore la défense de Qualcomm, qu’elle estime coupable de manipulation de témoins. Pour elle, le témoignage de ce dernier serait nécessairement faussé.
Il est évident que ce nouvel élément a créé une tension supplémentaire entre les deux ex partenaires. Aussi, un éventuel accord pour intégrer un modem 5G Qualcomm aux iPhone 2020 semble encore plus compromis.
