Malgré le silence relatif de ces derniers jours, le dossier de Pensacola n'a pas vraiment évolué et les deux iPhone gardent toujours leurs secrets. En effet, le directeur Christopher Wray vient d’être auditionné devant le comité judiciaire de la Chambre, reconnaissant l'échec du FBI.
Il se dit toujours en négociations avec Apple, dans l'espoir d'obtenir une meilleure aide de leur part, afin que [qu'ils puissent] avoir accès à ce téléphone. Il confirme également que le Bureau n'a pas encore pu accéder aux données sur les appareils.
Mais le comportement du FBI continue de semer le trouble. En effet, dans des affaires plus récentes, les fédéraux sont parvenus à déverrouiller des iPhone 11 (par deux fois, dans deux affaires différentes) et d'autres smartphones. Pour Pensacola, le FBI est face à des anciens iPhone 5 et iPhone 7, qui pourraient être plus facilement forcés à l’aide de sociétés tierces, telles que Cellebrite ou GrayKey.
Aussi, la volonté du FBI de contraindre Apple, afin de briser son chiffrement et de créer une porte dérobée, semble se confirmer de jour en jour. De plus, beaucoup s'interrogent sur d’éventuelles raisons politiques de cette requête, suggérant la pression de Donald Trump ou celle de William Barr (Procureur général des États-Unis depuis 2019).
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