Après des discussions entamées en début de semaine, huit opérateurs ont finalement accepté de partager avec la Commission européenne leurs données de géolocalisation recueillies grâce aux téléphones portables pour tenter d’enrayer la progression du coronavirus. La GSM Association, qui regroupe les grands opérateurs européens, a en effet annoncé l'accord d'Orange, Vodafone, Deutsche Telekom, Telefonica, Telecom Italia, Telenor, Telia et A1 Telekom Austria.
La Commission sera chargée d'agréger les informations de géolocalisation afin de coordonner des actions pour mesurer et contrôler la propagation du virus. Le Contrôleur européen de la protection des données s'est voulu rassurant quant à l'application du RGPD et l'existence de l'urgence sanitaire. Il insiste sur le caractère extraordinaire de la situation en affirmant que les données seront ensuite détruites une fois la pandémie surmontée.
Dans un document officiel consulté par Reuters, son Directeur -Wojciech Wiewiorowski- précise notamment que la Commission devra clairement définir l’ensemble de données qu’elle souhaite obtenir et assurer la transparence vis-à-vis du public, afin d’éviter tout malentendu. Il serait également préférable de limiter l’accès à ces données à des experts autorisés en épidémiologie spatiale, en protection des données et en données scientifiques.
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