La sortie des nouveaux iPhone est l'occasion de se pencher sur la sécurité et la confidentialité des données. Malgré de nombreuses rumeurs et quelques brevets, il n'y a pas de Touch ID sous l'écran -ce qui aurait été bien pratique avec le masque- mais toujours Face ID, qui pose toujours autant de problème aux forces de l'ordre.
Pour autant, la police américaine semble détenir quelques armes fatales pour débloquer les iPhone. D'après l'organisme Upturn (Washington), plus de 2 000 agences ont désormais les moyens d'accéder à des iPhone verrouillés lors de leurs enquêtes criminelles. Rappelons que les institutions fédérales et les services de police locaux achètent les boitiers GrayKey depuis quelques années, dépensant ainsi des dizaines de milliers de dollars.
En outre, les zones -qui ne possèdent pas les outils- peuvent confier les IPhone à des laboratoires fédéraux qui les possèdent. Upturn révèle plusieurs factures à 2000 $ par déverrouillage d'appareil et certaines à 150 000 $ pour des outils haut de gamme au service de police de Dallas.
À de nombreuses reprises, Apple s'est opposée aux forces de l'ordre, refusant de les aider à forcer un iPhone, l'affaire de San Bernardino étant la plus célèbre. Mais de guerre lasse, la police a donc décidé de se passer tout simplement de Cupertino.
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