Huawei présente deux nouveaux modèles qui auront la difficile mission de convaincre de leur intérêt alors qu'ils sont privés de la 5G et des services de Google.
Les deux modèles ne sont pas nouveaux, ils ont été présentés par le constructeur en juillet dernier pour le P50 Pro et en décembre pour le modèle pliable P50 Pocket. L'entreprise étant toujours sanctionnée par les US, les deux smartphones sont privés des Google Mobile Services (GMS), une collection d'API et d'applications de la firme de mountain View, comme la recherche Google, Chrome, Gmail, YouTube et le Play Store, et devront s'appuyer sur les Huawei Mobile Services (la marque n'a jamais été trop inspirée sur les appellations, préférant celles des autres) dont le moteur de recherche Petal Search ou l'App de navigation Petal Maps.
On pourrait alors croire que ces smartphones sont parfaits pour ceux qui ne veulent pas d'iPhone et désirent s'éloigner de Google, mais l'OS des P50 Pro et Pocket reste Android 11, avec une surcouche EMUI 12. D'un autre côté, il restera possible de bidouiller les deux smartphones afin d'installer soi-même les applications manquantes (une recherche rapide sur le net vous indiquera les différentes solutions disponibles, et les éventuels soucis que vous pourriez rencontrer).
Les fiches techniques des deux modèles en font des appareils tout à fait respectables au. niveau des performances (Snapdragon 888, capacités photo intéressantes), mais l'absence de 5G, et surtout des services Google pourrait refréner les ardeurs des amateurs de la marque, surtout que les deux modèles ne profitent pas de tarifs accessibles (dès 1 199 euros pour le P50 Pro et 1599 euros pour le P50 Pocket) afin d'aider à faire passer la pilule.
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